Collectif toulousain unissant musiciens, vidéastes, graphistes et photographes, DBK Project paraphe une electro-pop teintée de rock qu’il décline déjà de manière probante sur sa première sortie, ce EP #1 énergique et inspiré qui évoque parfois Ultra Orange, regretté groupe 90’s (Take me home).
En cinq titres, pas mal pour un EP d’ailleurs, l’affaire est entendue. La finesse appuyée de Violent girl, ses chants associés ont déjà tout pour séduire tout comme l’usage conjugué de l’Anglais et du Français et une trame bien assise entre portée et retenue. Handysound fait de même en usant de sons à retenir, d’un feeling funky de bon aloi. Le narré et le chanté cohabitent, plus loin c’est le Take me home cité plus haut qui se fait valoir.
Si on freine avec Palomita, plus lent sans pour autant s’avérer négligeable, on termine avec une réussite similaire sur Don’t know why, mid-tempo rock dans ses guitares, qui lui aussi raconte une histoire accrocheuse et pose un refrain de nature à rester dans les têtes. Pour un rendu de qualité, concocté par un bel espoir issu de « la France du Sud ».