Si jouer un dimanche et en toute fin d’année n’est pas commun, l’initiative est plaisante et a été prise par les désormais très prisés DSC, au sortir d’une résidence à l’espace Picasso de Longueau.
Il va de soi que pour le coup et en dépit des fêtes, la jolie salle longalloise avait fait le plein. Pensez donc; avec une telle réputation scénique et fort de nouveaux morceaux, le Dirty South Crew mérite amplement le détour. Et c’est valorisé par de bien belles lumières qu’il amorce un set qui mord et groove, dans un unisson qui ne surprendra plus personne mais ravira tout son peuple. Le groupe sert pour le coup un « No! » contestataire de haute volée, peut-être un peu prévisible au vu des événements récents mais, quoiqu’il en soit, abouti, taillé dans le vif d’une fusion offensive. Avec, si je ne m’abuse, deux autres nouveautés qui enchantent par leur impact et leur allant, des incursions rock -est-ce ma seule impression?- fréquentes et diablement bienvenues, un ensemble rodé à souhait et ce souci de communion avec son assemblée, DSC rafle à nouveau les suffrages.
Il faut, à nouveau, le souligner; dans ce lieu, une large place est offerte aux formations picardes et samariennes, qui font honneur à leur rang. DSC est à son avantage, il bombarde du bonheur, tient un propos parfois entendu mais qu’importe: l’écriture est excellente, le propos musical irréprochable et les concerts, immanquablement, nous apportent le choc salvateur que nous attendons. Ceci dans l’attente d’un nouvel album qui, doucement avec l’assurance d’un groupe aguerri, se prépare. Mais aussi d’autres lives de même teneur, ici et ailleurs.