Au moment même d’une bien belle prestation aux Nuits de l’Alligator amienoises, questions à Streets of Laredo, ensemble uni à l’indie-folk enchanteresse…
- Streets of Laredo, d’où vient ce nom?
C’est Sarah Jane qui en a eu l’idée. Le nom est une référence à une vieille chanson country « Streets of Laredo » et on aimait bien l’univers de cette composition. Il s’agit d’une lamentation au sujet d’un vieux cow-boy à l’agonie qui donne des conseils à un jeune cow-boy fringant. Je l’aimais tout particulièrement puisque je suis le frère cadet de Dave et qu’il est sans aucun doute le vieux cow-boy dans l’histoire.
- Le groupe inclut plusieurs hommes et une seule femme; lui-est-il aisé de trouver sa place dans cette « armée de mecs »?
Oui, nous sommes en effet une légion d’homme…et une femme, mais derrière toutes les grandes armées, il y a des femmes et en l’occurrence, dans la notre, il n’y en a qu’une.
- Vous venez simultanément de Brooklyn et d’Auckland, est-ce pour vous un avantage ou un inconvénient?
Oui, la plupart des membres du groupe sont de Auckland mais nous vivons à Brooklyn maintenant. C’est l’exact opposé de la vie en Nouvelle Zélande. Et c’est, je pense, ce qui nous a motivés à aller là-bas. C’est une question de contraste et certainement pas une mauvaise chose. On adore la vie à Brooklyn et on considère cette ville comme notre seconde maison.
- Que peut vous apporter votre participation à la tournée « Les Nuits de l’Alligator »?
Jusqu’à présent, nous ne connaissons la France qu’à travers un café français qui est en face de notre appartement et qui s’appelle « Ange Noir ». On l’aime beaucoup et on imagine qu’il y aura la même ambiance à ce festival, avec moins de consommation de café…
- Vous développez de merveilleuses mélodies, est-ce là l’élément principal de votre musique? Comment les chansons sont-elles écrites et composées dans le groupe?
En général, l’un de nous compose la mélodie et les accords principaux d’une chanson. L’argile, si on veut. Et puis on propose ce morceau aux autres et on commence à le façonner, à lui donner une forme spécifique. La mélodie est essentielle. J’ai pour habitude de composer la mélodie et les accords en même temps. Au départ, on n’a pas forcément toutes les paroles des chansons, on chante un peu « en yaourt » mais cette première étape est souvent celle que je préfère.
- Je dois avouer que je ne vous connaissais pas avant de vous découvrir par le biais de ce concert prévu à Amiens. Est-ce que le fait de tourner est, selon vous, le meilleur moyen de conquérir de nouveaux fans?
On adore partir en tournée. Sans la tournée on ne pourrait pas s’améliorer ni connaître vraiment les chansons que l’on écrit. Pour nous, c’est ce qui nous inspire et au final ce sont les chansons qui comptent. Ecrire de bonnes chansons et avoir plus de fans, c’est ça notre plan de toute façon.
- Qu’attendez-vous de la scène, du fait de jouer live? Avez-vous déjà rencontré des difficultés dans ce domaine?
On adore la scène, on adore jouer live et on aime tout ce qui va avec.