Second album selon mes infos, pour ces turinois de The Jumpin’Quails biberonnés à la scène, après un premier opus déjà prometteur datant de 2011, et nouvelle réussite aux huit titres faits d’un rock incluant comme le dit justement leur bio « fuzzing guitars, pop refrains and keyboards », dansant et parfois moucheté d’élans cold (Pins and needles).
Ses -seulement- huit titres développent un côté tubesque et obsédant imposé sans attendre par Dream, le titre inaugural au refrain qui reste dans le crâne. Et passé les plans cold attirants du Pins and needles évoqué plus haut, The flak gicle un rock entraînant, serti de ces claviers judicieux qui contentent grandement. Atomic rendez-vous possède même un côté euphorisant, sur le plan vocal, qui en assied l’intérêt. Il se fait plus poppy sur Stupid face sans y perdre en valeur, et trace à nouveau sa route droit devant à l’occasion de Toulouse, standard garage/pop-rock des plus présentables.
On prend, d’autant plus volontiers que si le disque est court, il l’est justement assez pour qu’on en répète l’audition maintes et maintes fois. La tension retombe un peu sur A night in brackets, le contenu reste très bon, simple et savamment orné, d’une évidence mélodique confondante. That song of yours instaure des keyboards trépidants, constitue une énième réussite et balance un rock mélodiquement vigoureux. Le Rendez-vous Atomique prenant fin avec Fallout, morceau plus leste et non moins envoûtant, avant un joli bonus folk/lo-fi lui aussi probant.
Lequel m’incite, avant de passer à l’écoute d’un autre album reçu et considérablement attrayant –What kind of creature am I? de Toehider, à presser à nouveau la touche play pour honorer un bon groupe « rital » de plus.