« Entreprise pop » multi-facettes créée par Florian Cheheb, Garçon d’Argent réhabilite comme nombre d’autres groupes récemment révélés la pop française, qu’il ampute ici légèrement de ses accents yéyé audibles sur son premier maxi, Sensation pop, distribué chez Colette.
La démarche lui réussit et sans forcément révolutionner le genre, Garçon d’Argent mêle pop frenchy aux effluves rétro donc, pointes presque noisy et vapeur shoegaze. On pense bien sûr à Daho pour la couleur pop simple, et Urban machine s’avère au fil des écoutes assez prenant, acidulé par une guitare gentiment triturée ainsi que des reflets 80’s.
Le rendu reste dans l’ensemble sage, mais dégage une sensibilité pop qui fait son charme. Le monde qui a fondu, second et dernier titre, accroche par ses reflux shoegaze en fond d’une pop propre sur elle, au pouvoir de séduction certain.