En prélude à la sortie d’un « Composite » attendu, questions à un groupe canadien dont la pop vive et subtile souffle un vent de fraîcheur sur le paysage musical d’ici et d’ailleurs…
1. D’où vient ce nom, Monogrenade, et comment en êtes vous venus à former le groupe? Quel a été l’élément « déclencheur » de sa formation?
Le nom est apparu pendant la création du EP « La saveur des fruits », Mono pour faire référence au lo-fi de la démo, et Grenade pour…je ne sais plus trop! Haha. Probablement à cause du fruit.
2. Pourquoi un chant exclusivement en Français?
On est des francophones , je pense et j’écris en français, simplement parce que c’est naturel. J’écoute beaucoup de musique anglophone, peut-être qu’un un jour j’aurai envie d’écrire une chanson en anglais 😉
3. Pour évoquer « Composite », votre nouvel album à sortir si je ne m’abuse à la rentrée, comment s’est passé l’enregistrement? Etes-vous satisfaits, pour l’heure, du résultat?
On n’est jamais content à 100% mais on a pris notre temps et on aime le résultat. On a fait un peu le contraire du premier album pour lequel on s’était isolé pendant une courte période. On a fait ça dans notre studio, échelonné sur environ un an. On a aussi enregistré deux chansons au studio Lafrette pendant une tournée à Paris.
4. Pensez-vous d’ores et déjà avoir façonné un style qu’on peut considérer comme « votre »?
Je pense que d’une certaine façon tout à déjà été fait. On nous dit souvent qu’on reconnait nos chansons à la radio, qu’elles sonnent de façon singulière. Je trouve que c’est un compliment.
5. Vous reconnaissez-vous des influences avouées ou perceptibles?
Je pense que tout artiste découle de ses influences et j’essaie de faire la musique que je voudrais écouter. C’est vraiment intéressant d’entendre les comparaisons, parfois c’est vraiment des bands qui nous ont inspirés et parfois ce sont des choses qu’on découvre, qu’on a élaborées nous-mêmes!
6. Accordez-vous de l’importance aux retours médias, souvent très élogieux à votre égard?
J’accorde probablement plus d’importance aux médias que je ne consomme mais sinon il faut être modéré là-dessus, on ne peut plaire à tout le monde.
7. L’été arrivé, j’imagine que vous vous préparez à assurer une bordée de festivals? Constituent-ils pour vous des moments particuliers?
Notre band est assez jeune alors chaque spectacle est particulier mais oui, les festivals constituent souvent des moments particuliers qui restent gravés dans la mémoire 😉
8. Quel regard portez-vous sur Québec, dont vous êtes issus, par rapport au monde de la musique en général?
Je pense que le Québec est un incubateur d’artistes incroyables, comme beaucoup d’endroits dans le monde. Je trouve que la barrière de la langue est malheureusement assez palpable, pas en ce qui a trait au language mais au niveau artistique, je pense qu’on devrait s’ouvrir plus sur le monde. C’est en s’ouvrant qu’on s’améliore…
Merci!