Connu notamment pour son parcours avec Husker Dü, puis Sugar, mais doté d’une carrière solo très fournie elle aussi, Bob Mould sort avec Beauty & ruin son douzième album « perso ».
Enthousiasment, souvent rock et vigoureux, Beauty & ruin démarre de façon massive mais mesurée sur Low season. Puis c’est l’option guitares et rythmes appuyés qui prédomine, pour le plus grand bonheur de l’auditeur. Ca et là, on trouve quelques efforts mid-tempo, tel Nameless are laughing, avant que The war ne réinstaure l’énergie rock façon Sugar.
Compact et cohérent, animé par de belles mélodies, l’opus exhale aussi une pop-folk dont le bonhomme détient le secret (Hey Mr Grey), et bien sur, des plages qui « tracent » (Fire in the city). Un ressenti pop colore ce rock bourru, cadencé (Tomorrow morning) et passé ces travaux accomplis, le créateur de Coyote Records peut revenir à une jolie trame aux teintes folk (Fix it). L’essai est réussi, à l’image de tout ce à quoi Bob Mould a pu toucher au long d’un parcours marqué par l’authenticité.