Piano Club est belge, Piano Club est drivé par Anthony Sinatra, chanteur-leader des Hollywood Porn Stars. Piano Club, en plus de ces atouts, s’inspire…librement de la liberté musicale des 70’s.
La démarche débouche sur un magnifique album de pop décomplexée, vivace et souvent synthétique, qui se pare d’atours élégants mais n’oublie pas d’imposer sa belle vivacité, en surplus de ritournelles mélodiquement enchanteresses. Today, joyeux et euphorisant, donne le la et augure d’une belle série de tubes pop vivifiants, ce que confirme Me and myself, tout aussi pétillant. Des motifs discrets ornent ces titres, de même que le tout, et Colore se situe entre modernité et passéisme décisif sans dénoter à quel moment que ce soit. Surprenant de qualité s’agissant d’un premier essai, il s’avère être le parfait antidote à la morosité. Doté d’arrangements ingénieux, tout en restant simples, il scintille à chacune de ses compositions (Olivia, obsédant), provoque l’entêtement par la redite, judicieuse, de sons malins, et met sur le devant de la scène un sacré bon groupe.
On n’en est alors qu’au mitan des réjouissances et sur le second volet, Wyelm impose ses plages electro et une sorte de psychédélisme virevoltant. A long time ago mêle ensuite sons sombres et chant enjoué, puis le saccadé The captain, plutôt aérien mais en même temps animé, étend encore le champ d’action de Sinatra and Co. Les mélodies sont superbes, Sweet sensation fait…sensation puis on reste dans le domaine « planant » avec A day like a year, lent, spatial, en conclusion apaisée semble t-il…avant que le rythme ne s’emballe joliment, d’une rondelle parfaite, d’un genre singulier et inventif.