Italien (on en découvre des pelletées, et des bonnes, avec la boite de promo 5ive Roses), Three lakes and the flatland eagles fait dans une folk d’une grande joliesse, que son War tales (bien beaux pour des « Contes de Guerre ») représente brillamment.
Si le propos est tristounet (To do), l’étoffe est soyeuse et étincelante (The day my father cried), Luca Sighi et ses complices y insufflant le dynamisme mélodique nécessaire à ce qu’il ne sombre pas dans l’ennui (The walk ou encore le bref mais piquant By my side). Plus qu’intéressant, l’album ainsi enfanté régale de sa délicatesse aux climats à l’agitation sage (D-day), que des cuivres enjolivent encore. Son acoustique se fait certes chatoyante mais jamais trop « inerte » (Horses slowly ride et son bel harmonica) et une réelle émotion émane du chant (le terminal Rose, entre autres exemples de ce ressenti).
A l’arrivée, on tient là un bel espoir de la Grande Botte, au travail soigné, qui en plus de signer un bel album rejoint la liste, croissante, des formations italiennes à prendre en compte.