Combo italien, The Wows fait dans le rock à la Artic Monkeys, d’une façon -trop- perceptible mais souvent probante (les deux premiers titres de l’opus, par exemple: Bad habit et Model soldier, tous deux tranchants et énergiques).
Ce faisant, il ennuie aussi quand il fait dans la mélancolie (Harlot’s house), mais a le bon goût de privilégier la vigueur, qui reprend ses droits sur Thinking of business. Ca joue bien, ça saccade aussi sans lasser et le tout est bon sans pour autant se démarquer car encore trop marqué du sceau de ses influences. Un grungy et leste Nice day étaye et valorise War on Wall Street, lui permettant de demeurer dans le rayon des découvertes à suivre si tant est qu’à l’avenir, Paolo Bertaiola et ses acolytes trouveront leur voie et digéreront leurs « sources » pour proposer un contenu entièrement personnel. Et par conséquent entièrement crédible, exempt de moments creux tel ce Walls terminal aux élans doucereux qui évoquent péniblement Muse.
Reste donc, passé l’écoute, une bonne moitié de titres rock directs et bien exécutés, qui maintiennent l’espoir quant à la poursuite des travaux du quintet issu de Vérone.