Constitué d’un Roken is Dodelijk, d’un inratable batteur et d’un bassiste aux penchants New Orderesques avérés, Gym s’adonne à une « disco-pop » qui groove sévère et balance de l’ambiance à tout va pour sur cet EP, le premier du groupe, enthousiasmer son monde un quart d’heure durant.
Ca débute avec le mélodieux et impétueux Alien, dont les sons synthétiques, l’allant et la basse aux gimmicks occasionnels mais plus que remarqués incitent à opiner du chef, puis un tout aussi finaud Drunken hearts à la Klaxons, influence avouée des lillois, plus mesuré et au moins aussi bon, enfonce le clou d’une musique bardée de sonorités dansantes et inspirées, le tout étant qui plus est produit par le guitariste des excellentissimes We are Enfant Terrible.
On poursuit donc l’écoute sans hésiter et l’instant d’après, We are the sun, armé des mêmes atouts, impose sa légèreté alerte et ses entêtants gimmicks pour parachever un EP déjà approuvé par l’auditeur en mal de découvertes. Et qui, avec le Radar radar terminal, achève son « audition » par un ultime titre fort, plus saccadé mais incoercible, orné de sons fins, mélodiquement imparable.
Sortie largement estimable, en conclusion, pour un trio nordiste à suivre d’ores et déjà à la trace ou plutôt, pour être plus juste, à la note.