Duo electro pop unissant Clément Agapitos et Baptiste Homo, Omoh sort son premier EP, Hours of sunshine, avec l’aide de Marie-Flore qui se distingue entre autres sur le premier des cinq titres, Hours of sunshine, superbe intronisation de pop rêveuse mais néanmoins enlevée où sa voix fait merveille, associée à un décor sonore sobre et « bien beau ».
L’amorce est donc significative et Noire, second titre plus vif, allie à son tour gimmicks sonores imaginatifs et voix doucereuses pour s’imposer comme un nouvel essai accompli. Un instrumental dispensable mais malgré tout joli à l’écoute arrive alors, puis le sombre et lent U & I déploie ses atours -et atouts- synthétiques entre dream-pop et electro-pop, donc, avec grâce et de façon réellement plaisante.
Les co-compositeurs et arrangeurs de Julien Doré signent ensuite et pour finir Baïkal amour, manifeste qui commence de manière « nuageuse » pour ensuite gagner en épaisseur et se faire plus vif jusqu’à devenir quasi-addictif. Ses volutes de claviers, de même que l’ambiance créée et ses voix légères mais entraînantes, permettant à Omoh de parapher un sacré bon EP, dont on attend la suite avec impatience et sur un format plus étendu.