Né à Brooklyn, The Bengsons réunit Abigail Nessen Bengson et Shaun McClain Bengson, qui oeuvrent de concert à l’élaboration d’une indie-folk ici décliné sur quatre titres et un EP aussi barbant (Bells, avec cette emphase dans la douceur vite ennuyeuse) qu’enthousiasmant (Even then, scintillant avec ses voix alliées, en ouverture, doté du « nerf » nécessaire, et plus encore Hundred days, deuxième morceau emballant de par son rythme, son émotion et, encore, ses chants qui se succèdent ou s’accouplent). Sur ce dernier, des riffs nerveux s’incrustent et vite, on adhère. Saturdays, qui suit, ne produira pas le même effet malgré ses quelques sursauts impulsés par la batterie et une certaine beauté dans le propos.
Au final, on saluera la paire, aidée sur cet EP par nombre d’intervenants, pour ses essais nerveux, forts du ressenti qui imprègne les deux comparses, en écoutant d’une oreille très distraire, en revanche, ses plages (trop) émotionnelles sans réel relief.