Douze titres durant et en s’appuyant sur la voix singulière du Slim Wild Boar, en offrant ça et là quelques éclairs rock ou rockab’ (Revenge song, entre autres perles décelables ici), de même que des choeurs plaisants, le trio breton nous apporte la démonstration d’un talent et d’une maitrise surprenants. Aussi marin que cow-boy dans l’esprit, il livre aussi quelques plages cadencées (On the run) du plus bel effet, rage et sensibilité voisinant sur cet opus pour le meilleur.
On pense aussi à French Cowboy pour ce côté « grands espaces » (l’intro nommée SBLMDB puis White trash love, impeccable début), la splendide acoustique des trois comparses transporte (It takes some time ou King for a lifetime, nothing for eternity) à la façon d’un New Model Army et vite, on s’éprend de ces morceaux pleins de ressenti, aux encarts rythmés appréciés (White sea). Pour effectuer, au bout d’une première écoute déjà révélatrice, une découverte de tout premier ordre, qui plus est hexagonale.