Le ton monte ensuite et Memories of the attic met en avant des mélodies poppy soignées, bien ornées d’un point de vue instrumental. Ceci avant que 1989 ne se fasse plus griffu, plus cadencé aussi, pour en plus de ses qualités intrinsèques étendre le champ d’action du groupe. L’allant pop-rock du morceau fait la décision et assied la valeur d’un album de bonne facture.
On conserve, l’instant suivant, cette dynamique rock sur Venice, it was nothing qui alterne rythme débridé et accalmies plus mesurées: l’équilibre est ainsi trouvé, tant dans ce morceau qu’au sein de l’album lui-même, et la fin confirmera la bonne impression générée par les Franciliens.
Ainsi, Mr sleeping bag man, dénudé, sobre, viendra couper avec élégance l’élan pop-rock de l’opus, tout en livrant de brèves ouvertures noisy, puis Nothing changes imposera sa pop mid-tempo stylée, positionnée elle aussi entre mélopées soignées et écarts noisy.
Enfin, So far, tout aussi appréciable, offrira pour conclure une pop-folk qui monte en intensité pour tutoyer des sommets de beauté mélodique poppy. Pour, à l’arrivée, mettre fin à un bon album, oeuvre d’une formation forte de capacités évidentes.