Cette dite foule ayant pour le coup le nez creux puisque le spectacle, unique, s’est conclu par des acclamations nourries provoquées par les attitudes diverses (joie, oh combien visible, humour, le tout illustré par des danses tribales époustouflantes et des sauts non-moins…renversants) de cet ensemble cohérent au possible, dont les membres se réunissent autour du tambour central (l’inkiranya). Les tambours situés à gauche (amashako) battant le rythme continu tandis que les percussions placées à droite (ibishikiso) s’en tiennent à la cadence imposée par le tambour central.
Maitres-Tambours du Burundi
Un voyage sauvage et épris de félicité s’ensuivant dans des contrées jusqu’alors inexplorées du public, connues certes des intervenants qui en l’occurrence permettent à celui-ci de pénétrer leurs terres, leurs us et coutumes et leur offrent par ce biais une tranche de vie et d’émotions que peu oublieront. Tenue entre blanc immaculé et rouge sang à l’appui, ornée de vert, enthousiasme communicatif également, c’est bel et bien en transe qu’on se retrouve, bouche bée devant tant de prestance et face à ces musiciens qui sortent incontestablement des sentiers battus, au propre comme au figuré.
Superbe moment donc, ponctué par des chants tribaux incitant tout autant au voyage qu’au partage, que cette prestation des Maitres-Tambours du Burundi.
Photos William Dumont.