C’est le cas sur l’alerte L’aérotrain et avant ça, le départ dudit album aura d’emblée séduit son monde, avec deux morceaux rock acidulés dont le chanteur Simon Beaudoux et ses acolytes ont le secret. A cela, ils adjoignent une pop douce mais tout de même vivace (Seahorses, magnifique), s’offrant au passage le luxe d’égaler Phoenix ou Tahiti 80 sur un tout aussi bon Action.
Doué donc, Exsonvaldes demeure optimal sur la suite, sous l’impulsion de ce L’inertie qui honore la langue de Molière du point de vue de son utilisation dans la pop et s’avère si entêtant qu’à l’issue, on ne peut s’empêcher de le fredonner en toutes circonstances. Pour ensuite renouer avec l’Anglais et une certaine force de frappe rock (Guns, autre réussite éclatante) à laquelle succèdent ensuite des airs pop à l’Anglaise parfaitement troussés sur Lights.
Qu’il opte pour la mélodie, l’impact sonore ou mêle les deux, Exsonvaldes tire son épingle du jeu et on s’entiche donc de ses essais rock mordants (Nineties en fin de parcours) autant que de ses travaux dans notre langue-mère (On n’a rien vu venir, énième réalisation aboutie). La durée idéale de l’album (10 titres pour 37 minutes) incitant de surcroît à n’en jamais décrocher.
Excellent opus, donc, que ce Lights à inscrire au rayon des immanquables hexagonaux de ce frileux mois de mars.