Soole
Avant cela, Soole et son rock doux-amer, au caractère certain mais à mon sens encore trop épars, a lui aussi livré un concert digne d’intérêt, d’un certain cachet malgré ce côté « poli ». Le groupe, à l’image de son leader…Soole, justement, vit son univers et parvient à accrocher par une émotion palpable, une tension retenue et des penchants lettrés qui ajoutent à la séduction opérée. Ceci conjointement avec un genre et une délicatesse qui évoqueraient le Kat Onoma de Rodolphe Burger dans ses moments les plus posés.
Globalement donc, une première partie à ne pas négliger, Hidden Orchestra se chargeant ensuite de nous réjouir de sa fusion des genres construite avec goût et panache, à l’exception de toute association stylistique maladroite. L’assistance isarienne en réclamera même (continuez messieurs-dames et surtout, revenez!), récompensée par un rappel vigoureux et l’échange qui suivra avec les musiciens autour de leur mallette d’albums.
Hidden Orchestra
Bonne soirée donc, placée sous le signe de la découverte et de la différence musicale, avant d’autres dates du même esprit et « convoquant » des artistes tels King Charles, Movie Star Junkies ou encore Sallie Ford. Autant de raisons, vous l’aurez compris, de « débarquer » à l’Ouvre-Boite dont la programmation mérite, cela va sans dire, une assistance plus que garnie.
Photos William Dumont.