Quelques mois après une soirée métal « présidée » par Loudblast et ayant tenu toutes ses promesses, Nao Noïse organisait au même endroit -l’indéboulonnable Lune des Pirates amienoise- sa Chaotik Noïse Caravan, dans le cadre du Postcore tour 2012 auquel prennent part trois groupes pour le moins puissants: Memories of a dead man, les amienois d’Anorak et en tête d’affiche, General Lee.
Anorak
Et si les inconditionnels des genres extrêmes s’y sont bien entendus régalés, l’impact sonore poussé et systématique des trois formations, récurrent donc, a à mon sens desservi une musicalité, et une nuance, qui auraient rendu l’évènement plus attractif. C’est certes percutant, bien joué, mais trop jusqu’au boutiste et les locaux d’Anorak auront eux aussi mis en avant ce côté dénué de réelle diversité, initiée dans un premier temps par Memories of a dead man, cependant le groupe le plus varié, dans ses climats, de la soirée. L’enchainement des trois, General Lee concluant donc sur une note très directe, trouvant toutefois une réelle cohérence et de l’attrait pour peu qu’on parvienne à assimiler un jeu souvent compact.
Anorak
Et si les inconditionnels des genres extrêmes s’y sont bien entendus régalés, l’impact sonore poussé et systématique des trois formations, récurrent donc, a à mon sens desservi une musicalité, et une nuance, qui auraient rendu l’évènement plus attractif. C’est certes percutant, bien joué, mais trop jusqu’au boutiste et les locaux d’Anorak auront eux aussi mis en avant ce côté dénué de réelle diversité, initiée dans un premier temps par Memories of a dead man, cependant le groupe le plus varié, dans ses climats, de la soirée. L’enchainement des trois, General Lee concluant donc sur une note très directe, trouvant toutefois une réelle cohérence et de l’attrait pour peu qu’on parvienne à assimiler un jeu souvent compact.
Memories of a dead man
General Lee
Reste donc le panel abordé, entre hardcore beuglé, post-rock épars et métal ouvert d’esprit, assez élargi pour maintenir l’intérêt, et l’excellent niveau de chacun dans le genre pratiqué. Pour l’assistance, qu’on attendait plus fournie en cette occasion, on se partage entre enthousiasme effréné, participation plus modérée, due de toute évidence à la puissance des sets, qui incité à réagir, et intérêt pour les quelques et rares plages plus « aérées ». Le tout dans un chaos sonore qu’il serait bon, j’insiste, d’épurer et de rendre globalement plus « mélodieux ».
General Lee
Photos William Dumont.