Il en résulte un bon album, auquel on adhèrera plus encore dans ses moments fiévreux, à mon sens trop peu nombreux (Hector, splendide) mais qui, alliés à des essais posés comme ceux du début de l’opus, ou faussement tranquilles (Heavy hands), créent un équilibre appréciable (Holland et ses percus insistantes). Les touches acoustiques greffées à un chant expressif et des choeurs avenants (Elephant head), ou encore les envolées à la fois rageuses et élégantes (Steady), donnant du coffre à un disque dont la fin, acoustique, boucle la boucle en imposant à nouveau la dualité voix/guitare sèche.
Bel ensemble donc, tant dans ses élans gracieux que dans ses montées en puissance dont on espère qu’à l’avenir, Al Spx et ses complices les pousseront plus franchement encore.