Le second n’est bien sur pas en reste, avec en ouverture l’énorme Born slippy (nuxx), percutant, et huit autres réalisations spatiales, puissantes, aux sons inlassablement géniaux, générateurs d’effets secondaires jouissifs. Entre le finaud Jumbo et Scribble, saccadé, aux climats changeants bien imbriqués, en passant par, entre autres pépites, Pearls girls et les basses énormes de Moaner, la transe est de mise et le contenu soulèvera n’importe quel amateur, ouvert, du brassage initiéepar Smith & Hyde. Lesquels imposent aussi, ensuite, les parties tribales de Two months, plus « poppy », bien breaké, ou des basses à nouveau massives, démentes, sur un Crocodile dont le côté moins trépidant étend la palette, personnelle, du groupe.
En guise de troisième volet, se présente un bonus d’autant plus intéressant qu’il inclut des morceaux inédits, intéressants d’emblée (l’obsédant The hump et sa suite d’accords de basse entièrement jouissive), dont un Minneappolis détendu du plus bel effet. Et de façon générale, des plages au déroulement plus nuancé, moins fonceur, comme l’estimable Parc (live). Avec dans cette série un raté, trop insignifiant, sans relief (Simple peal), que rattrape vite Jal to Tokyo, aux voix robotiques, symptomatique par ses rffs détournés de l’esprit rock qui, au beau milieu de ces déferlantes electro, anime Underworld.
Superbe et indispensable compil’ donc, qui met à la fête, avec le récent retour d’Orbital, une mouvance electro concernant des « vétérans » décidément fiables à l’extrême.