En trois titres, il démontre l’étendue de ses possibilités, de toute évidence énormes, et sert d’emblée un standard electro-rock acide et mélodique à la fois, au chant racé (Pleased to meet you…en effet!), légèrement cold et qui mêle avec succès organique et synthétique.
En outre, le chant de Léa Colombet assure une belle dualité qui renforce l’accroche de cette amorce solide, que concluent des envolées de claviers, et une basse, magiques.
Le démarrage est donc fulgurant et Dtwice va s’attacher, sans faiblir une seule seconde, à maintenir un niveau élevé, la basse cold de The man I’ll never be, son chant encore prenant, ses guitares fines. Digne des frères Dewaele, ce titre gagne en intensité et impose ce beau duel vocal, usant de sons aussi enlevés que célestes, pour prendre fin sur une certaine rudesse rock.
Enfin Wicked come, à l’electro-pop parfaite, aux touches 80’s et porteuse de six-cordes à la hauteur de Smith & consorts, complète la palette, courte mais fringante à l’extrême, du nouvel élan pris par David Darricarrère, prometteur et abouti, qui laisse présager d’un album, d’ores et déjà prévu, de haute volée.