The Rambling Wheels sait également faire dans la mélancolie poppy entrainante (Dance with you) sur ce The 300’000 cars of Bubastis souvent tubesque, qui instaure aussi une belle fougue rock et des mélodies rythmées. Il contrebalance le tout par une certaine sensiblité pop, mise en valeur entre autres sur le délicat et très british Hijack an aeroplane, et allie adroitement l’organique et le synthétique le temps d’essais aboutis, agités mais maitrisés comme Somewhere to go ou Girl with the tatoo.
Le panel est donc large mais pas éclaté, et s’en tient à une direction electro-rock dominante, que prolonge Everything’s fine with you et qu’ornent des penchants pop et une belle verve sonore. Et quand le tempo s’assagit, We gotta get sound ne porte aucune atteinte à la qualité générale.
Avec une fin d’album elle aussi plaisante, plus sage, que la beauté de We are all here illumine, voilà une belle sortie, loin d’être novatrice mais plein ed’une maitrise affirmée et d’une mainmise décisive sur le genre mis en avant.