Mondrian n’est pas qu’un célèbre peintre. Vous le saurez désormais, et pourrez donc écouter la jolie pop du quatuor français en regardant une œuvre du peintre, ou pas d’ailleurs. Mondrian, c’est pop donc ça se déguste sans modération.
Ils aiment les EP d’ailleurs. Format court, propos concis, le groupe a fait le bon choix. C’est un peu comme un bonbon : imaginez une fraise Tagada. Bon, c’est petit ? Eh bien vous y êtes : si c’était plus gros, vous n’y reviendriez pas, une grosse bouchée et hop, saturé vous seriez. Alors que là, en segmentant les doses de plaisir, pas de coma popesque en vue : les trois morceaux de « Whippersnapper » se dévorent l’air de ne pas y toucher, c’est frais et réconfortant (même en hiver donc), parce qu’on y trouve de jolies mélodies, une production léchée qui donne aux chansons tout leur lustre, ce charme entre mélancolie (« Kiss a Day« ) et scintillements (« Whippersnapper » et ses claviers et cette louche de brit-pop) – « Or Unicorn » est pile entre les deux. Bref, trois chansons qui donnent du baume au cœur en ces temps de grisaille. Et la suite ? Elle s’appelle « Flood of Kool » et on vous en parle très bientôt…