Sans guitares mais avec du génie, Monkey & bear (musicalement, ces deux animaux n’ont jamais autant fait bon ménage!) crée une sorte de pop electro doucereuse et piquante à la fois, enlevée, qui passé un début plus intrigant qu’intéressant (Hey! Good morning), mais qui a pour mérite d’attiser la curiosité quant à la suite des réjouissances, donne sa pleine mesure et révèle un sacré bon groupe.
De Russian isn’t it? et sa pop mutante, agitée et présentant des synthés passionnants, à un Captain Beaver non moins entrainant, non moins génial, un tantinet obscur, porté aussi par une batterie vive et une voix singulière, les Bretons font feu de tout bois et justifient amplement leur présence sur l’évènement rennais, et national, immanquable.
Entre deux, l’obsédant et limite early 80’s Magical tambourin, truffé de ces sons malins créés par le groupe, entre passages saccadés et plages plus fines, puis la pop cold mais guillerette (superbe basse) de Marmalade auront défini un territoire musical novateur, de nature à ne plus vous lâcher, et permis par là-même la découverte d’une formation de haute volée.
Ceci étant dit et le lien vous étant fourni, vous savez ce qu’il vous teste à faire, après la lecture de ces quelques lignes sensées vous amener à une belle surprise.