Pills & wine, bâti sur un riff bien senti, gouailleur et animé par des guitares incandescentes, valide ensuite l’habileté du groupe dans ce créneau british dont il devra se débarrasser, à l’avenir, pour affirmer sa personnalité, mais qui se veut destiné, pour l’heure, à le faire connaitre.
La démarche est en tout en bonne voie et (A good time) for a dime constitue une carte de visite prometteuse, Spirit, qui évoque BRMC tout en gardant un pied et demi chez les Brittons, se montrant elle aussi réussie.
Passé ces essais vigoureux et assez probants, Somerset s’attaque au versant plus mélancolique de la pop avec All along, balade tout aussi influencée…et porteuse de promesses que David et ses quatre compères devront vite confirmer. Ce qui passe par une individualisation perceptible de leur répertoire, acceptable en leurs débuts mais ne devant être que le tremplin vers l’élaboration de plages qui ne seront dues qu’à leur propre facultés de création.