Trio franco-australien, Sealight sort son premier EP sous la forme de ce Dead Letters inspiré par l’échange verbal ou épistolaire avec des proches.
D’obédience folk mais caractérisé par un arrière-plan aussi troublé que majestueux, celui-ci révèle un bon groupe, aux climats singuliers que le premier titre, Dead letters, met en exergue. Ambiance crépusculaire, voix sensible et ornement subtil en font le charme et à l’issue de La nieve, ultime essai acoustique qui met fin à l’ouvrage, force est de constater que Sealight démontre de belles qualités et tente avec panache de se démarquer.
D’obédience folk mais caractérisé par un arrière-plan aussi troublé que majestueux, celui-ci révèle un bon groupe, aux climats singuliers que le premier titre, Dead letters, met en exergue. Ambiance crépusculaire, voix sensible et ornement subtil en font le charme et à l’issue de La nieve, ultime essai acoustique qui met fin à l’ouvrage, force est de constater que Sealight démontre de belles qualités et tente avec panache de se démarquer.
Entre deux, sur White walk par exemple, la chatoyante musicalité de Dave Olliffe et ses complices, ombrageuse, aura à coup sur captivé l’auditeur, de même que When the rain starts, spatial et animé par des motifs décisifs répétés à l’obsession. Intense et retenu, l’univers de ces protégés de Robin Guthrie produit un bel effet, garantit le voyage mental, et arbore de légères souillures ou une relative noirceur à la Mazzy Star (The moon).
L’ensemble mérite donc largement l’écoute, qu’il appelle même à réitérer, et instaure des climats prenants, qui marquent donc des débuts notables pour Sandra Rossini, Dave Olliffe et Marc-Aurèle Ngo Xuan.