Les plages calmes en apparence et les envolées colériques voisinent et se succèdent naturellement, un sax déglingué venant déchirer le tout, et ce Deadband offre très vite la découverte d’un groupe hors-normes, dont l’esprit souffle un vent de renouveau appréciable sur la production actuelle.
Les courts parcours noisy lestes (N-Ice) font aussi leur preuves, les titres vivaces et saccadés tout autant (Barabolero II (my right soulder skin)), les morceaux faits de fougue et de calme également (Lady Carpenter et sa basse magique), et c’est la cadence débridée puis plus retenue de La santa , assortie de sons clairs, qui met fin à ce superbe album, produit d’une Grande Botte décidément, merci 5ive Roses pour les trouvailles, riche en groupes talentueux à l’extrême.