MAYO
Belle avancée, donc, pour un groupe qu’on reverra live avec plaisir, les justement connus Molly’s prenant ensuite la relève avec le brio qu’on leur connait et leur reconait, pour un set un peu court peut-être, mais rageur et étayé, comme de coutume, par des morceaux solides. On peut dire de la formation amienoise que sans vraiment innover, elle parvient avec aisance à fédérer, quand bien même, pour le coup, le public s’en est tenu à un enthousiasme plutôt bridé.
Molly’s
Qu’importe, les Nightblooms et autres Would you ever, énorme, ou encore Fast/slow motion et Clean, avec son attaque signée Hadrien aux « drums », et la bonne tenue générale de Sighs of the night, le premier album du groupe, dans le cadre du live, créditent les potes de Mark Gardener, qui avancent avec la confiance et l’assurance d’un groupe aux possibilités affirmées. On demandera bien sur confirmation et personnalisation accrue du répertoire, aux influences à la fois louables et reconnaissables. Mais pour l’heure, une prestation des Molly’s reste un vif plaisir et le gage d’un moment intense, dans la perspective de réalisations futures d’un intérêt au moins similaire.
Photos William Dumont.