Dans le genre, Tommaso Mantelli et ses partenaires pourraient même prétendre à une place de choix, continuant dans cette veine concluante sur Mr B., dansant et remuant, porteur de sons qui l’étoffent efficacement. Ground lift convainc et attire, sans révolutionner le style mais en lui apportant de la fraicheur, du tube et une certaine inspiration. L’énergie rock n’est pas exempte et dope des morceaux comme Yesterday (like the Beatles say), qui côtoient des plages plus 80’s telle Just for us.
Des claviers à prendre en compte participent de façon marquante aux festivités (Simple entertainement et sa vigueur electro-punk), et les Italiens amènent de la variété rythmique (Before we perish) tout en signant un nombre élevé de titres forts. Leur pertinence n’est pas même altérée par une fin d’opus qui se tient elle aussi très bien, entre le virevoltant Yeah nothing et un Maybe it’s you club et spatial, et permet une nouvelle trouvaille issue de la « Grande Botte » digne de l’attention la plus soutenue.