PRETTY DIRTY JAZZ GANG
Dédié aux musique festives autour des cuivres, celui-ci, familial, offre la perspective de jolies découvertes et en cette soirée du vendredi, ce fut le cas avec Pretty Dirty Jazz Gang, second du tremplin 2010, qui pratique un jazz mâtiné d’autres courants musicaux, intéressant à entendre quoiqu’un peu lassant sur la durée. L’ajout de voix occasionnelles apporte un plus à l’ensemble, avant un Mokhtar Samba Octet lui aussi digne d’intérêt dans le genre, mais un peu trop démonstratif. Néanmoins, les amateurs du créneau concerné y trouvent largement leur compte et on ressort de ce premier soir satisfait, tant musicalement que sur le plan humain, échange et respect étant de mise sur l’évènement et dans la petite localité du Santerre.
MOKHTAR SAMBA OCTET
La samedi, suite à la plaisante et énergique intervention du Jungle Street Band et dans un esprit plus « rock », Bachibousouk allait divertir et enflammer une foule unie dans une danse à la fois précise et simple à exécuter, tout en affichant une évidente joie de jouer, rappelant en cela les Vers Solidaires qui se tinrent non-loin d’ici à la mi-août. Belle amorce donc, ponctuée par l’humour du pittoresque Jack Moll et laissant ensuite place à une seconde intervention signée d’une « clique » cuivrée une fois encore plaisante.
BACHIBOUSOUK
Le festival prend alors toute son ampleur et les Blérots de Ravel, à la tenue scénique affirmée, entament un set vigoureux, placé sous le signe de la théâtralité…et très vite interrompu par de violents orages. Signalons qu’en cette occasion, la situation fut très bien gérée par l’équipe de la Boule Bleue, réfléchie et réactive, bien aidée par l’attitude exemplaire des festivaliers. Nous ne verrons donc pas le Mardi Gras Brass Band, chargé de clôturer cette journée du samedi, mais quitterons les lieux avec la certitude d’y revenir pour la 8ème édition, dont nous ne doutons guère qu’elle offrira elle aussi son lot de concerts probants et d’échanges porteurs.
BLEROTS DE RAVEL
Photos William Dumont.