Muzzart était bien présent aux Eurockéennes 2011 de Belfort, et vous propose trois live-reports correspondant chacun aux trois jours de festival. Cet article est le premier, vendredi 1er Juillet.Du monde, du monde et beaucoup de monde. Fraîchement débarqués à Belfort, au repos devant les affiches géantes et illustrations de la fierté estivale de la ville, qu’il faut se ruer sur les navettes. Dix minutes de train et dix minutes de marche à faire, et l’on touche à notre but.
Pour les navettes, justement, il fallait être soit patient, soit maso. Aimer se faire marcher sur les pieds et être serrés à ne plus en respirer.
Arrivés intacts au milieu de la marée humaine, et après les derniers préparatifs administratifs, nous entrons enfin dans le festival, au son des derniers échos de Beth Ditto.
Nous alternerons donc entre deux scènes : l’Esplanade Green Room et La Plage. La première est au coeur de la presqu’île, de taille imposante et surplombe les bars à l’opposé. La deuxième, comme son nom l’indique, est une scène installée sur l’eau dont Joseph Mount, le leader de Metronomy, dira quelques jours plus tard qu’il s’agit d’une des plus belles scènes sur laquelle il a pu jouer. Et il lui a bien rendu.
Minuit raisonne aux couleurs des claviers du groupe américain, qui enchaîne le dernier album et les pépites qui s’y trouvent. Le groupe reste appliqué mais aussi passionné. La foule suit et l’ambiance se réchauffe. Il devient au fur et à mesure du spectacle assez difficile de décrocher les yeux d’Anna Prior, la nouvelle batteuse, sublime, et qui colle bien à l’image que se donne le groupe, c’est à dire moderne, diligent et coloré. Metronomy termine avec l’une de ces anciennes oeuvres, la géniale « Radio Ladio » qui parut au final trop courte puisque brillante.
Direction la Green Room ensuite, pour une heure de show de Stromae, un peu gâchée il est vrai par quelques problèmes de son mais dont il saura se sortir avec une certaine qualité. Comme prévu, grâce à son titre phare, il a su faire danser le public nombreux. Il reprendra « On Danse » en clôture, version symphonique, après avoir mêlé habilement quelques styles, dont on reconnait ses influences : l’électro, la chanson française et la pop.
On repart sur la scène de La Plage, pour voir The Shoes, et les combos impressionnantes de leurs deux batteurs au rythme de l’électro rock saisissante du groupe. Ca pulse sévère sur la Plage et ce malgré le froid. Après une heure de set réussi, The Shoes ferme le rideau et cette première soirée se termine.
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Retrouvez le LIVE REPORT des jours suivants :
Eurockéennes de Belfort (SAMEDI)
Eurockéennes de Belfort (DIMANCHE)