C’est le cas sur Witch of silence, mis en branle par une batterie toute en roulements et des claviers associés à une instrumentation à la fois fine et opaque, second morceau, donc, de bonne facture. Un petit passage psyché affine même la chanson et en accentue l’intérêt, en imposant une dernière minute dont le contenu tranche avec ce qui précède. Rien ici ne révolutionnera le genre et si on demandera à Christine plays viola, à l’avenir, d’oeuvrer à un univers plus singulier, on se contente pour l’heure de ces quelques travaux livrés au détour de leurs sorties.
On appréciera donc aussi Failed to connect to heart (endline), dernier titre cold bien sur, la rythmique, presque tribale, appuyant des guitares torturées et le chant froid mais convaincu de Massimo Ciampani pour former un tout sans défauts, à l’exception peut-être de sa prévisibilité.
Quoiqu’il en soit, ces trois plages gardent sauf l’espoir de sorties futures plus audacieuses et démontrent un potentiel de nature à favoriser l’avancée des Italiens, dont on attend donc les prochaines productions avec une certaine curiosité.