Les références avouées sont d’ailleurs nombreuses et éclectiques (OMD, Blondie donc, Pantha du Prince, Saint-Etienne, Japan,The Chromatics, Moroder…) et cela se ressent dans le contenu, qui fait cohabiter les phrasés musicaux sans se « planter » une seule seconde et en affichant une fraicheur, et une inspiration, primordiales. Entre l’entrainant The jar, un Happy holidays aussi 80’s que funky et un Where we lie à l’enveloppe sonore obsédante, chaque morceau possède un cachet propre et s’adresse autant aux jambes qu’à l’esprit, et le fait de s’en tenir à un contenu sobre (dix titres, pas un de plus) permet à Cocosuma de ne jamais flancher, quand bien même on aurait de toute façon apprécié, vu la qualité du produit, que celui-ci en dévoile deux ou trois de plus.
Plus loin, passé le Hotdog madam évoqué plus haut, l’urgent Miracle man, porté par le chant charmeur et espiègle d’Amanda, et muni de boucles bien trouvées, ajoute à l’enchantement produit par Le début, dont…la fin tient elle aussi toutes ses promesses, à commencer par Chimera, brumeux et ensuite franchement pop, avant que l’electro-cold de Back to the start ne mette un terme à un bien bel album, issu d’un label dont la qualité ne surprend guère plus, surtout au vu des « bands » hébergés, entre Oh no Ono, Steeple Remove, Syd Matters ou Troy Von Balthazar, entre autres noms synonymes de « recommandabilité ».