Une fois encore, les titres sont au top et une trame cold bienvenue anime Modern idol, première chanson du disque et première réussite au refrain obsédant, dotée d’explosions sonores qui viennent troubler avec à propos le groove de la basse et le rythme précis de la boite à rythmes.
D’emblée, le ton est donné et la paire Nicky Larsen // Salo jr fait de nouveau preuve d’une belle verve, amplifiée par les riffs de 32 hours, endiablés, puis ceux de Suicide, superbe exercice electro-rock aux relents post….dont émergent aussi des embardées new wave. Johnny Boy est dans son élément dès lors qu’il s’agit d’associer et d’imbriquer des éléments musicaux différents, et d’imposer une vigueur frontale ou plus retenue, voire les deux au sein d’un seul et même morceau.Et quand retentit Glow, aux breaks electros judicieux, orné de motifs eux aussi ingénieux, on reste sur sa faim au vu du peu de titres offerts, et l’écoute du EP suscite l’envie d’un format plus long. Elle marque aussi une évolution dans la continuité, depuis Dialektik noise et ses accents plus directs, pour le duo, et assied son identité, plus marquée encore.
Voilà donc un groupe novateur, ancré dans son époque tout en faisant appel à des genres plus datés, qu’il remet au goût du jour de façon convaincante, et dont on guettera l’avancée, tant live que discographique, avec la plus grande attention. Avec en perspective un témoignage sonore moins éphémère, au format plus étendu donc, qui nous apportera la preuve définitive des aptitudes, conséquentes, des deux musiciens.