On regrette, de ce fait, l’absence d’une voix dont la texture aurait varié au fil des climats mis en place, et on constate que Lorn, en dépit d’évidents efforts pour diversifier ses trames, ne se montre guère inventif. Les férus du genre apprécieront peut-être, et les auditeurs ouverts mais appartenant au départ à une caste musicale différente passeront vite à autre chose.
En outre, ce que fait Lorn a déjà été pratiqué maintes et maintes fois et ne surprend plus; l’attrait de la nouveauté n’est donc pas de mise et les efforts de l’Américain sont vains et peu productifs, quand bien même la cohérence des atmosphères créées, leur complémentarité, est correcte.
Un Nothing else qui incite, donc, à passer à Something else, sans forcément « zapper » les productions à venir du bonhomme, dans l’espoir qu’elles seront marquées par une audace plus conséquente et une innovation plus palpable.