Connu pour ses bootlegs au sein de la radio française, Zzebraa s’amuse ici, en compagnie du tromboniste de Dyonisos, Monty, à jouer, avec force basses, guitares et claviers (notre homme fut, ne l’oublions pas, bassiste de Billy The Kick), des versions…rock n’soul bien sur, de chansons qu’il affectionne particulièrement. Le tout assemblé « comme à la radio », de façon magistrale, la production étant confiée, choix judicieux, à Djoum (Urban Dance Squad, La Phaze..).
Si l’exercice peut paraitre périlleux, le résultat n’en est pas moins exceptionnel et les choix avisés. Ca débute avec un fiévreux Allez debout (feat Dyonisos) en guise de premier morceau, avec des rythmes hip-hop bondissants et des guitares incendiaires, et ça prend fin sur Let’s all chant (Isley Brothers), diablement funky et irrésistiblement entrainant. Entre les deux, et si le clou de cette performance mémorable est pour moi la réinterprétation de l’énorme Left and right de Hoggboy, qui garde son acidité rock et toute sa gouaille tout en intégrant un groove fusion dément (Monty nous gratifie de parties de trombone de folie, épaulé par un Zebra qu’on ne savait pas aussi habile instru(s) en main), la paire réalise un véritable festival.
Y passent par exemple le Black Hole Sun de Soundgarden, auquel les deux complices donnent une énergie funk-rock bienvenue, puis le Come On de Prince, que Zebraa et Monty parviennent à rendre aussi digne d’intérêt que le « vrai », puis, autre réussite à la limite de l’insolence, Enjoy the silence de Depeche Mode. Légèrement « freiné », joué en acoustique, celui-ci égale, surpasse même, les nombreux remix de la troupe de Martin Gore réalisés par une pléthore d’artistes. La palette est large et Zebraa retombe immanquablement sur ses pattes, en musicien ingénieux et avisé. Arrive ensuite la superbe reprise de Hoggboy évoquée plus haut, puis, autre choix hautement approuvé, Au Bikini des Elderberries. D’un titre au départ rock en diable, notre DJ et son pote font un standard fusion à la Fishbone, incroyable et quasi-inconcevable avant qu’ils ne s’y attaquent. Avec le Don’t let go (Majesty) ultra-rythmé, fait d’une soul-funk dont Monty et Zebraa ont le secret, en plus, on obtient là un opus magistral.
Si l’exercice peut paraitre périlleux, le résultat n’en est pas moins exceptionnel et les choix avisés. Ca débute avec un fiévreux Allez debout (feat Dyonisos) en guise de premier morceau, avec des rythmes hip-hop bondissants et des guitares incendiaires, et ça prend fin sur Let’s all chant (Isley Brothers), diablement funky et irrésistiblement entrainant. Entre les deux, et si le clou de cette performance mémorable est pour moi la réinterprétation de l’énorme Left and right de Hoggboy, qui garde son acidité rock et toute sa gouaille tout en intégrant un groove fusion dément (Monty nous gratifie de parties de trombone de folie, épaulé par un Zebra qu’on ne savait pas aussi habile instru(s) en main), la paire réalise un véritable festival.
Y passent par exemple le Black Hole Sun de Soundgarden, auquel les deux complices donnent une énergie funk-rock bienvenue, puis le Come On de Prince, que Zebraa et Monty parviennent à rendre aussi digne d’intérêt que le « vrai », puis, autre réussite à la limite de l’insolence, Enjoy the silence de Depeche Mode. Légèrement « freiné », joué en acoustique, celui-ci égale, surpasse même, les nombreux remix de la troupe de Martin Gore réalisés par une pléthore d’artistes. La palette est large et Zebraa retombe immanquablement sur ses pattes, en musicien ingénieux et avisé. Arrive ensuite la superbe reprise de Hoggboy évoquée plus haut, puis, autre choix hautement approuvé, Au Bikini des Elderberries. D’un titre au départ rock en diable, notre DJ et son pote font un standard fusion à la Fishbone, incroyable et quasi-inconcevable avant qu’ils ne s’y attaquent. Avec le Don’t let go (Majesty) ultra-rythmé, fait d’une soul-funk dont Monty et Zebraa ont le secret, en plus, on obtient là un opus magistral.
Le duo, audacieux, passe toutes les épreuves haut la main et dote cette collection de morceaux imparables d’une seconde vie, tout en affichant un savoir-faire détonnant. Dansant, musicalement maitrisé de bout en bout, à la fois fun et sérieux dans son exécution, ce disque est de ceux qui, par sa nature et son contenu, appellent à une suite et au respect envers les remixeurs « live », qui trouvent en ces neuf morceaux réarrangés un challenge à relever de toute première catégorie. Superbe initiative, iréprochable et enthousiasmante au possible.