Pink Martini, c’est un voyage dans le temps. Le temps des salles de danses, de Buenos Aires, de Santiago de Cuba, de New-York, de Milan ou des casinos désuets des stations balnéaires. Les sons de ce temps-là y résonnent, nous touchant par leur nostalgie passée.
Alors oui, il y a du cha-cha, du jazz, de la salsa, des reprises comme le tube « Piensa in mi » célébré par Almodovar et dès les premières notes on se laisse bercer par les rythmes, en se laisse envelopper par cette douce torpeur, les cocktails sous le soleil ou les bars enfumés.
Les couleurs de ce disque semblent un peu désuètes, même si « Splendor in the grass » a des allures de bouquet fleuri, mais un bouquet d’un papier peint jauni, comme pour accentuer la nostalgie et le temps qui passe.
Depuis 1997 et leur premier disque « Sympathique« , Pink Martini n’a de cesse de nous faire voyager dans ces musiques dansantes, entre slow et rythmes endiablés, avec toujours quelques textes en français, comme dans ce dernier, avec « Où est ma tête ? ».
Ce disque vous projette littéralement hors du temps, comme si plus rien n’existait autour de soi, juste un billet doux pour un voyage en transatlantique ou en zeppelin, le temps de se laisser porter par la musique de Pink Martini.
Pink Martini – « Splendor in the grass » (2009)
Ninna nanna – Ohayoo Ohio – Splendor in the grass – Où est ma tête – And then you’re gone – But now I’m back – Sunday table – Over the valley – Tuca tuca – Bitty Boppy Betty – Sing – Piensa in mi – New Amsterdam –
Fab’