Duo formé par Danny Mommens,
ex-bassiste de Deus, et Els Pynoo, créature affriolante mais ayant
aussi et surtout des qualités indéniables en matière de chant, Vive la
Fête a, à juste titre, créé un engouement autour de la sortie de ses
albums, celui-ci, le sixième si je ne m’abuse, asseyant définitivement,
si besoin était, leur statut de groupe confirmé, au savoir-faire
incontestable.
Chantant dans notre langue-mère, et mêlant l’électro la plus suave avec
des séquences remuantes, le tout agrémenté de touches rock qui
pimentent l’ensemble, Vive la Fête signe, une fois encore, une
collection de pépites électro assez persuasives. Le chant d’Els
ajoutant bien sur au pouvoir de séduction de cet album, Danny étant
d’ailleurs loin d’être en reste à ce niveau. Et des références a la
variété française, ici bien réinvestie, ainsi qu’aux années 80,
complétant le tableau avec brio.
En outre, les textes sont eux aussi d’un intérêt certain, assez
ingénieux (Petit colibri, au texte issu d’une oeuvre de Guillaume
Apollinaire) et un groove dément anime ce Disque d’Or étincelant. Des
guitares appuyées viennent en certaines occasions se greffer sur la trame
électro du duo, qui opte même parfois pour un rock direct, court et
tranchant (Naïve), précédé par une électro-pop légère (Amour physique)
et une roquette électro chantée conjointement par Els et Danny
(Everybody hates me). Et cette cohabitation se fait avec le plus grand
naturel, nous faisant même succomber à des perles de pop sucrée telle
Je ne pourrais pas. Toute option prise par les deux complices s’avère
d’ailleurs porteuse d’un résultat abouti, que ce soit Ce que tu penses
de moi, incoercible, ou Elsangel et ses guitares à l’effet aussi
significatif que les « wa-ah-ah-ah aww » d’Els. Ou, dans la foulée, On a
oublié, entre cold-wave, new-wave et…électro-rock façon Vive la Fête.
Même lorsqu’il calme le jeu (Mira), le groupe, accompagné ici
d’intervenants, dont An Pierlé qui chante joliment un Baiser canon qui
fait le pont entre l’époque actuelle et des temps révolus, reste
convaincant. C’est le cas sur Courtois, donc, la complicité des deux
« belligérants » étant particulièrement mise en évidence dans le cadre de
ce titre qui nous ramène en plein territoire 80’s, puis sur le dernier
morceau, Elle n’écoute pas.
Celui-ci, amusant et basé sur le sujet de la non-communication, chanté
façon Serge et Jane, offre, après son terme, un bonus track massif, aux
guitares franches et au rythme plombé qui fait perdurer les sensations
engendrées par ce Disque d’or assez magistral. Le lecteur affiche alors
plus de vingt minutes restantes, et l’on entend dans un premier temps
un solo de batterie très bref…puis un silence auquel succède un
morceau à la fois rythmé et atmosphérique, doté d’une guitare là encore
percutante. Les climats se succèdent et ce titre démontre, de plus, la
capacité de Vive la Fête à tenir sur la durée sans jamais baisser en
qualité. On pense alors que c’est fini, quand se profile un dernier
bonus, joué au synthé, aux motifs plaisants.
Pour conlure, il va sans dire que cet album est un festival
électro-pop-rock portant la griffe d’un duo passé maître dans l’art
d’associer ces tendances. Vive la Fête…
ex-bassiste de Deus, et Els Pynoo, créature affriolante mais ayant
aussi et surtout des qualités indéniables en matière de chant, Vive la
Fête a, à juste titre, créé un engouement autour de la sortie de ses
albums, celui-ci, le sixième si je ne m’abuse, asseyant définitivement,
si besoin était, leur statut de groupe confirmé, au savoir-faire
incontestable.
Chantant dans notre langue-mère, et mêlant l’électro la plus suave avec
des séquences remuantes, le tout agrémenté de touches rock qui
pimentent l’ensemble, Vive la Fête signe, une fois encore, une
collection de pépites électro assez persuasives. Le chant d’Els
ajoutant bien sur au pouvoir de séduction de cet album, Danny étant
d’ailleurs loin d’être en reste à ce niveau. Et des références a la
variété française, ici bien réinvestie, ainsi qu’aux années 80,
complétant le tableau avec brio.
En outre, les textes sont eux aussi d’un intérêt certain, assez
ingénieux (Petit colibri, au texte issu d’une oeuvre de Guillaume
Apollinaire) et un groove dément anime ce Disque d’Or étincelant. Des
guitares appuyées viennent en certaines occasions se greffer sur la trame
électro du duo, qui opte même parfois pour un rock direct, court et
tranchant (Naïve), précédé par une électro-pop légère (Amour physique)
et une roquette électro chantée conjointement par Els et Danny
(Everybody hates me). Et cette cohabitation se fait avec le plus grand
naturel, nous faisant même succomber à des perles de pop sucrée telle
Je ne pourrais pas. Toute option prise par les deux complices s’avère
d’ailleurs porteuse d’un résultat abouti, que ce soit Ce que tu penses
de moi, incoercible, ou Elsangel et ses guitares à l’effet aussi
significatif que les « wa-ah-ah-ah aww » d’Els. Ou, dans la foulée, On a
oublié, entre cold-wave, new-wave et…électro-rock façon Vive la Fête.
Même lorsqu’il calme le jeu (Mira), le groupe, accompagné ici
d’intervenants, dont An Pierlé qui chante joliment un Baiser canon qui
fait le pont entre l’époque actuelle et des temps révolus, reste
convaincant. C’est le cas sur Courtois, donc, la complicité des deux
« belligérants » étant particulièrement mise en évidence dans le cadre de
ce titre qui nous ramène en plein territoire 80’s, puis sur le dernier
morceau, Elle n’écoute pas.
Celui-ci, amusant et basé sur le sujet de la non-communication, chanté
façon Serge et Jane, offre, après son terme, un bonus track massif, aux
guitares franches et au rythme plombé qui fait perdurer les sensations
engendrées par ce Disque d’or assez magistral. Le lecteur affiche alors
plus de vingt minutes restantes, et l’on entend dans un premier temps
un solo de batterie très bref…puis un silence auquel succède un
morceau à la fois rythmé et atmosphérique, doté d’une guitare là encore
percutante. Les climats se succèdent et ce titre démontre, de plus, la
capacité de Vive la Fête à tenir sur la durée sans jamais baisser en
qualité. On pense alors que c’est fini, quand se profile un dernier
bonus, joué au synthé, aux motifs plaisants.
Pour conlure, il va sans dire que cet album est un festival
électro-pop-rock portant la griffe d’un duo passé maître dans l’art
d’associer ces tendances. Vive la Fête…