Berline0.33 expulse un wet-post-punk hypnotique submergé par la vague de froid des 90’s. Des atmosphères lancinantes, oppressantes, violentes, un chant féminin scandant l’absurdité. Ils sont 4, unis dans cette même passion des frigos propres et des mammifères ruminants.
Voilà comment les lillois se définissent, de façon très juste, sur leur Myspace. J’ajouterai à cela que ce EP a été masterisé par Bob Weston (Shellac, ni plus ni moins), ce qui démontre déjà l’intérêt que peut susciter la formation nordiste, et que Berline 0.33 a partagé la scène avec des groupes tels que Gâtechien, Drive With A Dead Girl, Enablers ou encore Egon et Komandant Kobra. Doté de ces solides références, le quatuor boosté par une voix féminine de caractère se présente donc avec ce six-titres qui, je le dis d’emblée, assied une identité incontestable, faite d’ambiances prenantes et tendues, d’un chant me rappelant, par le froid enfièvré qu’il insuffle, celui de Doris, ex Dickybird et actuelle Grand Final, et de sacades rythmiques bien senties.
Magic Bus ouvre les hostilités et dès ses premières notes, cette tension cold réhaussée par une souplesse instrumentale étonnante, un groove d’un apport conséquent, prend à la gorge et ne lâche plus l’auditeur, que Soft As Cheese, aussi saccadé et habilement breaké que le premier morceau, achève ensuite de passionner. A l’image de formations comme Marvin ou Papier Tigre dans un registre différent, Berline 0.33 peut en effet se targuer d’instaurer des climats qui lui appartiennent et sont le fruit de leur seule et unique ingéniosité. Et l’entremêlement du chant d’Emilie, singulier, des guitares subtiles (l’intro de ITK) et tranchantes de Guillaume, et de la rythmique en toutes occasions adaptée, formée par Fred à la basse et Gilles à la batterie, débouche sur des réussites sans appel, dont, justement, ce ITK formidablement retenu, obsédant à souhait.
La diversité des ambiances est donc de mise et bel et bien présente et s’avère être un atout de plus pour Berline 0.33, qui sur Shiny Shoes part dans des envolées noise bienvenues tout en affichant cete aisance désormais coutumière dans l’alternance des atmosphères, pour ensuite nous prouver, sur Monkey Gilmmicks, un certain savoir-faire sur les formats un peu plus longs. A mi-chemin de ce titre, le ton, qui montait en puissance, explose sans toutefois « déborder », pour nous régaler d’une ambiance toute en retenue dont le groupe a le secret.
Enfin, c’est Fridges Are Dangerous et ses riffs mémorables, porté par un rythme cette fois affirmé, qui ferme la marche avec le même brio, et fait de Berline 0.33 un espoir à suivre d’ores et déjà de très près, et qui nous donne envie d’en entendre plus tant ce six-titres démontre d’évidentes capacités et une grosse aptitude à creuser le sillon d’un univers captivant et singulier.
Voilà comment les lillois se définissent, de façon très juste, sur leur Myspace. J’ajouterai à cela que ce EP a été masterisé par Bob Weston (Shellac, ni plus ni moins), ce qui démontre déjà l’intérêt que peut susciter la formation nordiste, et que Berline 0.33 a partagé la scène avec des groupes tels que Gâtechien, Drive With A Dead Girl, Enablers ou encore Egon et Komandant Kobra. Doté de ces solides références, le quatuor boosté par une voix féminine de caractère se présente donc avec ce six-titres qui, je le dis d’emblée, assied une identité incontestable, faite d’ambiances prenantes et tendues, d’un chant me rappelant, par le froid enfièvré qu’il insuffle, celui de Doris, ex Dickybird et actuelle Grand Final, et de sacades rythmiques bien senties.
Magic Bus ouvre les hostilités et dès ses premières notes, cette tension cold réhaussée par une souplesse instrumentale étonnante, un groove d’un apport conséquent, prend à la gorge et ne lâche plus l’auditeur, que Soft As Cheese, aussi saccadé et habilement breaké que le premier morceau, achève ensuite de passionner. A l’image de formations comme Marvin ou Papier Tigre dans un registre différent, Berline 0.33 peut en effet se targuer d’instaurer des climats qui lui appartiennent et sont le fruit de leur seule et unique ingéniosité. Et l’entremêlement du chant d’Emilie, singulier, des guitares subtiles (l’intro de ITK) et tranchantes de Guillaume, et de la rythmique en toutes occasions adaptée, formée par Fred à la basse et Gilles à la batterie, débouche sur des réussites sans appel, dont, justement, ce ITK formidablement retenu, obsédant à souhait.
La diversité des ambiances est donc de mise et bel et bien présente et s’avère être un atout de plus pour Berline 0.33, qui sur Shiny Shoes part dans des envolées noise bienvenues tout en affichant cete aisance désormais coutumière dans l’alternance des atmosphères, pour ensuite nous prouver, sur Monkey Gilmmicks, un certain savoir-faire sur les formats un peu plus longs. A mi-chemin de ce titre, le ton, qui montait en puissance, explose sans toutefois « déborder », pour nous régaler d’une ambiance toute en retenue dont le groupe a le secret.
Enfin, c’est Fridges Are Dangerous et ses riffs mémorables, porté par un rythme cette fois affirmé, qui ferme la marche avec le même brio, et fait de Berline 0.33 un espoir à suivre d’ores et déjà de très près, et qui nous donne envie d’en entendre plus tant ce six-titres démontre d’évidentes capacités et une grosse aptitude à creuser le sillon d’un univers captivant et singulier.