Après la compilation de ses singles, qui avaient déjà fière allure et, mis bout à bout, ont créé un bel effet de surprise, voilà que JAY REATARD s’attelle à un premier album. Et là, en douze titres plus que solides, il nous balance une purée punk-pop-noisy du meilleur effet, très 90’s (qui s’en plaindra à part les jeunots bloqués sur les bouses actuelles?), qui débute avec « It ain’t gonna save me« , brut et mélodique et qui, de plus, a le mérite de dire l’essentiel, de fort belle manière, en à peine plus de deux minutes. Les chansons de Watch me fall évoquent d’ailleurs, entre autres, les Pixies ou les Lemonheads pour ce côté à l’emporte pièce mais bien ficelé et extrêmement élagant, doté de mélodies imparables. Exemple, « Man of steel« , tapageur et distingué. JAY fait dans la simplicité, sans en rajouter, et fait mouche avec une grande facilité à chacun de ses morceaux.
Une énergie quasi-punk, tempérée par ces mélodies certes urgentes mais racées et marquantes, se dégage de titres comme « Can’t do it anymore » ou « Faking it« , proches de Supergrass, celui de « I should coco« . Et sur « Watching you« , notre homme décélère et fait dans le rétro avec la même maitrise, de même que sur « Wounded » ou il fait le pont entre 60’s, 70’s et 90’s pour finalement proposer un rendu très…actuel et bourré de tubes immédiats, presque instinctifs et pourtant loin d’être irréfléchis.
On aimera, de plus, le côté fonceur du bonhomme, illustré par « Rotten mind« , et les petits breaks de « Nothing now« , tout en se délectant de ces mélopées superbement exécutées.
En outre, JAY parvient à séduire sur la durée, ne faiblissant pas une seconde, et signe là l’un des meilleurs disques de cette fin d’été, magnifique pied de nez à ceux qui, en versant dans le démonstratif, en cherchant à en mettre plein la vue, finissent par ennuyer singulièrement. Il se permet même un titre raffiné, « There is no sun« , en fin d’album, qui clôt superbement un disque aussi attractif que le dernier Brakes. C’est dire, au vu de ce constat, s’il est réussi…
Indispensable.
Une énergie quasi-punk, tempérée par ces mélodies certes urgentes mais racées et marquantes, se dégage de titres comme « Can’t do it anymore » ou « Faking it« , proches de Supergrass, celui de « I should coco« . Et sur « Watching you« , notre homme décélère et fait dans le rétro avec la même maitrise, de même que sur « Wounded » ou il fait le pont entre 60’s, 70’s et 90’s pour finalement proposer un rendu très…actuel et bourré de tubes immédiats, presque instinctifs et pourtant loin d’être irréfléchis.
On aimera, de plus, le côté fonceur du bonhomme, illustré par « Rotten mind« , et les petits breaks de « Nothing now« , tout en se délectant de ces mélopées superbement exécutées.
En outre, JAY parvient à séduire sur la durée, ne faiblissant pas une seconde, et signe là l’un des meilleurs disques de cette fin d’été, magnifique pied de nez à ceux qui, en versant dans le démonstratif, en cherchant à en mettre plein la vue, finissent par ennuyer singulièrement. Il se permet même un titre raffiné, « There is no sun« , en fin d’album, qui clôt superbement un disque aussi attractif que le dernier Brakes. C’est dire, au vu de ce constat, s’il est réussi…
Indispensable.