Quand on aime….
Rendez-vous compte; cette compilation, recueil inégalable d’inédits, de lives et de faces B, est maintenant introuvable à la vente en France: je l’ai trouvée…en emprunt à la médiathèque de ma ville, qui propose aussi, entre autres merveilles de notre scène new-wave/rock des 90’s, les albums de NORMA LOY, LITTLE NEMO, KID PHARAON, TRISOMIE 21 ou encore, dans un registre plus « noise » mais tout aussi indé, DEITY GUNS.
Ensuite, je n’ai trouvé cet album, à l’achat, qu’auprès d’un vendeur brittanique, sur Ebay. Et donc après leur formidable « Colours and make believe« , je ne pouvais omettre de chroniquer cette autre superbe réussite du groupe de la jolie Pejay (dont je n’ai, malheureusement, pas plus de news que pour le reste du groupe…).
C’est d’ailleurs la donzelle qui fait une partie de l’intérêt des dix-huit perles présentes sur ce disque symbolisant donc un « Meilleur Passé« , introduit par « Killer » qui aurait largement trouvé sa place sur le très bon dernier SIMPLE MINDS, « Graffiti Soul« . Une basse rondelette dote ce morceau inaugural d’un groove irrésistible et d’un penchant cold bienvenu, tandis que la voix profonde de Pejay lui apporte un plus non-négligeable. Direct, ce titre est l’intro idéale et « Dream« , presque shoegaze, moins rapide mais porteur de la même magie, le seconde parfaitement. Les sonorités émanant des instruments des éléments masculins de THE POLLEN apportent des touches tout à tour claires, plus « pluvieuses » et parfois noisy, délibérement rock, parfaitement complémentaires et qui forment de superbes morceaux. C’est le cas par exemple et entre autres de « No stranger« , issu de…Colours and make believe, tiens donc, et superbe preuve de l’habileté du groupe dans une orientation moins électrique.
Autour de cela, figurent des chansons tirées de divers singles ainsi que ce qui semblerait être les autres albums de la formation, Contrasts et Factory Hours. Puis, pour finir, deux titres live, à commencer par « Killer« , plus cold et plus exalté encore en live (cette voix….) et « Peel the skin« , saccadé, doté de guitares de caractère et lui aussi relevé par ce chant assez unique. Même les inédits (un « A Better Past » délicat et cependant très intense suivi par « You’re got a home » parfaitement représentatif du mélange new-wave/rock des POLLEN) sont de haut niveau et l’ensemble, fringuant et cohérent, énergique aussi, séduit autant qu’un « Coulours and make believe »; c’est dire sa valeur…
Au niveau électro-acoustique, « Watching silently« , magnifique, instaure une opposition remarquable entre la sérénité de départ et les inflexions plus « wild » qui arrivent ensuite. Et « River of life« , le morceau suivant, brasse rock, cold et new-wave avec un panache renversant. Cette distinction concerne aussi le reste des morceaux de « A Better Past… » et je pourrais aussi mettre à l’honneur « Heathen world » et son énergie non-retenue s’appuyant sur des nappes de claviers remarquables, ou « Heads » et sa guitare affolée, très Pixies, qui symbolise ce que je préfère, personnellement, chez The Pollen: cette association magique et bien dosée entre les styles évoqués plus haut, sans oublier bien sur cette voix…
« Military tactics » m’évoque d’ailleurs, c’est le nom que je cherchais depuis les tous premiers morceaux de ce disque, COCTEAU TWINS en légèrement plus fonceur, pour ces mélodies torturées et épurées baignant dans une instrumentation au carrefour de styles variés, et ces penchants cold jamais excessifs qui pimentent le tout.
Bref, inutile d’épiloguer: THE POLLEN était, et demeure, bien que maintenant disparu et inaccessible ou presque, une superbe référence…issue bien sur des 90’s, après KAS PRODUCT un peu avant et dans un registre plus ouvertement cold.
Rendez-vous compte; cette compilation, recueil inégalable d’inédits, de lives et de faces B, est maintenant introuvable à la vente en France: je l’ai trouvée…en emprunt à la médiathèque de ma ville, qui propose aussi, entre autres merveilles de notre scène new-wave/rock des 90’s, les albums de NORMA LOY, LITTLE NEMO, KID PHARAON, TRISOMIE 21 ou encore, dans un registre plus « noise » mais tout aussi indé, DEITY GUNS.
Ensuite, je n’ai trouvé cet album, à l’achat, qu’auprès d’un vendeur brittanique, sur Ebay. Et donc après leur formidable « Colours and make believe« , je ne pouvais omettre de chroniquer cette autre superbe réussite du groupe de la jolie Pejay (dont je n’ai, malheureusement, pas plus de news que pour le reste du groupe…).
C’est d’ailleurs la donzelle qui fait une partie de l’intérêt des dix-huit perles présentes sur ce disque symbolisant donc un « Meilleur Passé« , introduit par « Killer » qui aurait largement trouvé sa place sur le très bon dernier SIMPLE MINDS, « Graffiti Soul« . Une basse rondelette dote ce morceau inaugural d’un groove irrésistible et d’un penchant cold bienvenu, tandis que la voix profonde de Pejay lui apporte un plus non-négligeable. Direct, ce titre est l’intro idéale et « Dream« , presque shoegaze, moins rapide mais porteur de la même magie, le seconde parfaitement. Les sonorités émanant des instruments des éléments masculins de THE POLLEN apportent des touches tout à tour claires, plus « pluvieuses » et parfois noisy, délibérement rock, parfaitement complémentaires et qui forment de superbes morceaux. C’est le cas par exemple et entre autres de « No stranger« , issu de…Colours and make believe, tiens donc, et superbe preuve de l’habileté du groupe dans une orientation moins électrique.
Autour de cela, figurent des chansons tirées de divers singles ainsi que ce qui semblerait être les autres albums de la formation, Contrasts et Factory Hours. Puis, pour finir, deux titres live, à commencer par « Killer« , plus cold et plus exalté encore en live (cette voix….) et « Peel the skin« , saccadé, doté de guitares de caractère et lui aussi relevé par ce chant assez unique. Même les inédits (un « A Better Past » délicat et cependant très intense suivi par « You’re got a home » parfaitement représentatif du mélange new-wave/rock des POLLEN) sont de haut niveau et l’ensemble, fringuant et cohérent, énergique aussi, séduit autant qu’un « Coulours and make believe »; c’est dire sa valeur…
Au niveau électro-acoustique, « Watching silently« , magnifique, instaure une opposition remarquable entre la sérénité de départ et les inflexions plus « wild » qui arrivent ensuite. Et « River of life« , le morceau suivant, brasse rock, cold et new-wave avec un panache renversant. Cette distinction concerne aussi le reste des morceaux de « A Better Past… » et je pourrais aussi mettre à l’honneur « Heathen world » et son énergie non-retenue s’appuyant sur des nappes de claviers remarquables, ou « Heads » et sa guitare affolée, très Pixies, qui symbolise ce que je préfère, personnellement, chez The Pollen: cette association magique et bien dosée entre les styles évoqués plus haut, sans oublier bien sur cette voix…
« Military tactics » m’évoque d’ailleurs, c’est le nom que je cherchais depuis les tous premiers morceaux de ce disque, COCTEAU TWINS en légèrement plus fonceur, pour ces mélodies torturées et épurées baignant dans une instrumentation au carrefour de styles variés, et ces penchants cold jamais excessifs qui pimentent le tout.
Bref, inutile d’épiloguer: THE POLLEN était, et demeure, bien que maintenant disparu et inaccessible ou presque, une superbe référence…issue bien sur des 90’s, après KAS PRODUCT un peu avant et dans un registre plus ouvertement cold.