Si les 90’s ont marqué l’avènement de plusieurs courants tels que le grunge, la noisy-pop ou le shoegaze, il est important de noter qu’à l’intérieur de nos frontières, cette décennie fut riche et très porteuse et ce, dans des créneaux divers, dont la pop-rock racée des Kid Pharaon, groupe bordelais abrité par l’excellent label lillois Dancetaria.
Sur cet album alliant le sombre et le lumineux, et dès « Big circus« , alerte et remuant, ce sont au total onze ritournelles marquantes qui s’offrent à nous, souvent vives (« Wire brush » et ses jolies voix féminines), mélodiquement très au point. Sur les moments (« Moments« , justement) plus apaisés, l’instrumentation associée à la voix grave met en valeur cet album de haute tenue.
Sur « Diamond day« , c’est même une sorte de folk/hip-hop aux intonations rock puis bluesy qui nous est livré, tandis que « Little man » exhale un rock bourru et raffiné à la fois, distingué par le biais de cette voix simultanément grave et chaleureuse.
Plusieurs éléments musicaux sont ici étroitement associés, tout en gardant un cap pop-rock à guitares aussi appréciable dans un registre énergique (« Never is never« , « Kisses of snake« ) que lors d’accalmies faussement tranquilles (« Deep sleep« ).
Et comme la fin d’album, entre un « Dear Louis » débridé et un « In industrial amounts » mid-tempo qui fait lui aussi son effet, en passant par « Heart of stone » et ses vocaux entremêlés, et ses touches discrètes de clavier, est tout aussi probante, il va sans dire qu’on tient là, à l’image des albums de The Pollen, un indispensable de nos 90’s bénies.
Indispensable et encore dispo sur certaines plate-formes de vente par corespondance…l’album étant appelé à devenir une quasi pièce rare avec le temps.
Sur cet album alliant le sombre et le lumineux, et dès « Big circus« , alerte et remuant, ce sont au total onze ritournelles marquantes qui s’offrent à nous, souvent vives (« Wire brush » et ses jolies voix féminines), mélodiquement très au point. Sur les moments (« Moments« , justement) plus apaisés, l’instrumentation associée à la voix grave met en valeur cet album de haute tenue.
Sur « Diamond day« , c’est même une sorte de folk/hip-hop aux intonations rock puis bluesy qui nous est livré, tandis que « Little man » exhale un rock bourru et raffiné à la fois, distingué par le biais de cette voix simultanément grave et chaleureuse.
Plusieurs éléments musicaux sont ici étroitement associés, tout en gardant un cap pop-rock à guitares aussi appréciable dans un registre énergique (« Never is never« , « Kisses of snake« ) que lors d’accalmies faussement tranquilles (« Deep sleep« ).
Et comme la fin d’album, entre un « Dear Louis » débridé et un « In industrial amounts » mid-tempo qui fait lui aussi son effet, en passant par « Heart of stone » et ses vocaux entremêlés, et ses touches discrètes de clavier, est tout aussi probante, il va sans dire qu’on tient là, à l’image des albums de The Pollen, un indispensable de nos 90’s bénies.
Indispensable et encore dispo sur certaines plate-formes de vente par corespondance…l’album étant appelé à devenir une quasi pièce rare avec le temps.