Lio..souvenez-vous…et avouez-le, on a tous succombé, avant de passer à bien autre chose, aux tubes aussi niais qu’irrésistibles de la punkette. Eh bien sur cet album, celle-ci s’acoquine avec les énigmatiques et masqués Phantom, et signe un disque qui renoue autant avec son côté « yéyé » qu’avec ses prétentions nettement plus rock.
De ce fait, on passe d’un « Je ne veux que ton bien » nerveux et pesant, ou d’un « Ta cervelle est en grève mais ta grande gueule fait des heures sup‘ » cuivré et fonceur à un « La veille de ma naissance » réminiscent de cette époque plus…posée dirons-nous.
Quoi qu’il en soit, les essais de la brunette avec ici souvent réussis, et lui permettent de s’offrir une sorte de cure de jouvence dont la mise en son s’avère assez réjouissante.
Sur certains morceaux (« Je ne suis pas encore prête« ), l’amalgame de tout cela n’affiche aucun défaut notable et textuellement, la qualité est également de mise. On remarque que Lio a l’art de faire cohabiter des climats musicaux disparates et, à l’arrivée, bien imbriqués et générant de bonnes choses. Ainsi, « Noir Violette » ne jure pas dans cet ensemble rafraichissant, avec ses élans funky entraînants au possible.
Au tour de cela, les envolées « early Lio » servent de support à des riffs nerveux (« Mon nouveau Jules marche sur l’eau« ) et le groove de ses complices fonctionne plus que bien (« Tout le monde m’aime« , ce qui n’est pas loin d’être vrai) et même sur les moments les plus apaisés (« L’amour ne m’a jamais manqué« ), on se prend au jeu de de cette association inédite et des références qu’elle évoque (Ramones, Cramps, Bijou). Le « sucré » cotoie le plus rude sans que cela ne paraisse forcé ou manque de « naturel ». L’audace et le savoir-faire désarment et envoûtent (« La fidélité » et son duo abouti) et l’acidité des guitares accroît l’intérêt du tout (« Lipgloss« ).
Et comme « Le long de la voie férrée » finit sur une note aussi probante, dans un calme élégant, on se rend compte, malgré un septicisme de départ assez compréhensible, que le contenu est bon et que l’épreuve est passée et surmontée haut la main par Phantom & Lio, avec cet album qui ne fera peut-être pas date mais, à défaut de cela, marquera son auditoire de façon durable.
A découvrir donc, plaisir et surprise garantis…ce qui est déjà en soi une excellente performance.
De ce fait, on passe d’un « Je ne veux que ton bien » nerveux et pesant, ou d’un « Ta cervelle est en grève mais ta grande gueule fait des heures sup‘ » cuivré et fonceur à un « La veille de ma naissance » réminiscent de cette époque plus…posée dirons-nous.
Quoi qu’il en soit, les essais de la brunette avec ici souvent réussis, et lui permettent de s’offrir une sorte de cure de jouvence dont la mise en son s’avère assez réjouissante.
Sur certains morceaux (« Je ne suis pas encore prête« ), l’amalgame de tout cela n’affiche aucun défaut notable et textuellement, la qualité est également de mise. On remarque que Lio a l’art de faire cohabiter des climats musicaux disparates et, à l’arrivée, bien imbriqués et générant de bonnes choses. Ainsi, « Noir Violette » ne jure pas dans cet ensemble rafraichissant, avec ses élans funky entraînants au possible.
Au tour de cela, les envolées « early Lio » servent de support à des riffs nerveux (« Mon nouveau Jules marche sur l’eau« ) et le groove de ses complices fonctionne plus que bien (« Tout le monde m’aime« , ce qui n’est pas loin d’être vrai) et même sur les moments les plus apaisés (« L’amour ne m’a jamais manqué« ), on se prend au jeu de de cette association inédite et des références qu’elle évoque (Ramones, Cramps, Bijou). Le « sucré » cotoie le plus rude sans que cela ne paraisse forcé ou manque de « naturel ». L’audace et le savoir-faire désarment et envoûtent (« La fidélité » et son duo abouti) et l’acidité des guitares accroît l’intérêt du tout (« Lipgloss« ).
Et comme « Le long de la voie férrée » finit sur une note aussi probante, dans un calme élégant, on se rend compte, malgré un septicisme de départ assez compréhensible, que le contenu est bon et que l’épreuve est passée et surmontée haut la main par Phantom & Lio, avec cet album qui ne fera peut-être pas date mais, à défaut de cela, marquera son auditoire de façon durable.
A découvrir donc, plaisir et surprise garantis…ce qui est déjà en soi une excellente performance.