Chanteur du regretté et mythique groupe suisse Trom, disparu après 8 ans, 3 Cd’s officiels et une double centaine de concerts, Fabrice sort de sa tombe et revient avec « Fatal underworld crazy kink« , un rock électro gothique atmosphérique et mélodieux, une touche de glam et plutôt romantique, délaissant le mysticisme métallique pour se faire plus doux et retrouver son calme, sans toutefois manquer ni d’énergie ni de verve.
Pour débuter, je me suis permis de reprendre cette auto-description issue de la page Myspace de Darkoustix, qui me parait tout à fait juste du point de vue de l’historique et de la vision que l’on peut avoir du Suisse et de ce qu’il élabore sur le plan musical.
Cependant, l’écoute, révélatrice d’un talent bien exploité sur ce disque, me permet d’ajouter d’autres éléments à ce petit paragraphe déjà attractif pour qui ne connaitrait pas encore Fabrice et son univers singulier.
En effet, celui-ci parvient sur cet opus à créer un « monde » noir mais non-dénué d’espoir, et me rappelle, d’un point de vue textuel, les Young Gods et plus précisément, « C.S.C.L.D.« , superbe dernier morceau d’un premier album étincelant et entièrement novateur. La capacité de Darkoustix à élaborer une atmosphère prenante et captivante est en effet à rapprocher du trio Helvète, la seule différence étant que l’ex Trom évolue dans un climat moins élargi…ce qui ne l’empêche pas d’y trouver une belle cohérence et ne l’entravera certainement pas, à l’avenir, dans l’exploitation et l’élargissement de celui-ci.
Sur les treize titres de « Fatal underworld crazy link« , le gothisme prévaut mais prend des teintes diverses et très souvent passionnantes. En outre, le recours à un chant tantôt en Anglais, tantôt en Français (il y a même quelques mots en Allemand sur « Le bal des hérétiques« ), assorti d’une dextérité littéraire surprenante, justifie l’évocation des Young Gods tant le groupe de Franz Treichler se montre habile sur les deux plans, à l’instar de Darkoustix.
Et la cohésion qui résulte de la démarche de Fabrice fait qu’au terme de l’écoute, distinguer un morceau en particulier s’avèrerait inutile et complètement injustifié. C’est ici la bonne tenue d’ensemble, le pouvoir de séduction d’un climat obscur à la base mais auquel son créateur faut revêtir divers apparats, qu’il faut saluer. Et comme tout album porteur d’un identité singulière et n’étant qu’au talent de l’auteur, celui ci s’écoute intégralement. Mieux, il s’imagine et se vit, par le biais des textes, et constitue par là-même une tranche de vie exaltante.
De surcroît, le ressortissant de Zurich dote ses compositions de touches électro (« Soul Wave« ), ou glam, et use de tempi « moyens » qu’il hausse ou réduit selon ses humeurs et pour un produit final sans défauts. Et la voix, loin de n’être que grave, rejoignant en cela la trame musicale qui va de pair avec, envoûte tout comme elle peut inciter à l’apaisement, à la révolte ou même à une certaine excitation physique (ou mentale). On mentionnera d’ailleurs, en ce sens, des textes en Français aussi crus que poétiques, dont l’une des vertus est de faire passer avec une grande facilité des « histoires de vue » plutôt crues au départ, mais éprises d’un romantisme remarquable (« Alina« , « Ma crevette« ).
Album singulier donc, dont on devient vite « captif » dès lors que l’on accède et qu’on adhère à l’univers de Darkoustix, et musicalement ien ficelé, sans parler de la qualité des paroles…
Pour débuter, je me suis permis de reprendre cette auto-description issue de la page Myspace de Darkoustix, qui me parait tout à fait juste du point de vue de l’historique et de la vision que l’on peut avoir du Suisse et de ce qu’il élabore sur le plan musical.
Cependant, l’écoute, révélatrice d’un talent bien exploité sur ce disque, me permet d’ajouter d’autres éléments à ce petit paragraphe déjà attractif pour qui ne connaitrait pas encore Fabrice et son univers singulier.
En effet, celui-ci parvient sur cet opus à créer un « monde » noir mais non-dénué d’espoir, et me rappelle, d’un point de vue textuel, les Young Gods et plus précisément, « C.S.C.L.D.« , superbe dernier morceau d’un premier album étincelant et entièrement novateur. La capacité de Darkoustix à élaborer une atmosphère prenante et captivante est en effet à rapprocher du trio Helvète, la seule différence étant que l’ex Trom évolue dans un climat moins élargi…ce qui ne l’empêche pas d’y trouver une belle cohérence et ne l’entravera certainement pas, à l’avenir, dans l’exploitation et l’élargissement de celui-ci.
Sur les treize titres de « Fatal underworld crazy link« , le gothisme prévaut mais prend des teintes diverses et très souvent passionnantes. En outre, le recours à un chant tantôt en Anglais, tantôt en Français (il y a même quelques mots en Allemand sur « Le bal des hérétiques« ), assorti d’une dextérité littéraire surprenante, justifie l’évocation des Young Gods tant le groupe de Franz Treichler se montre habile sur les deux plans, à l’instar de Darkoustix.
Et la cohésion qui résulte de la démarche de Fabrice fait qu’au terme de l’écoute, distinguer un morceau en particulier s’avèrerait inutile et complètement injustifié. C’est ici la bonne tenue d’ensemble, le pouvoir de séduction d’un climat obscur à la base mais auquel son créateur faut revêtir divers apparats, qu’il faut saluer. Et comme tout album porteur d’un identité singulière et n’étant qu’au talent de l’auteur, celui ci s’écoute intégralement. Mieux, il s’imagine et se vit, par le biais des textes, et constitue par là-même une tranche de vie exaltante.
De surcroît, le ressortissant de Zurich dote ses compositions de touches électro (« Soul Wave« ), ou glam, et use de tempi « moyens » qu’il hausse ou réduit selon ses humeurs et pour un produit final sans défauts. Et la voix, loin de n’être que grave, rejoignant en cela la trame musicale qui va de pair avec, envoûte tout comme elle peut inciter à l’apaisement, à la révolte ou même à une certaine excitation physique (ou mentale). On mentionnera d’ailleurs, en ce sens, des textes en Français aussi crus que poétiques, dont l’une des vertus est de faire passer avec une grande facilité des « histoires de vue » plutôt crues au départ, mais éprises d’un romantisme remarquable (« Alina« , « Ma crevette« ).
Album singulier donc, dont on devient vite « captif » dès lors que l’on accède et qu’on adhère à l’univers de Darkoustix, et musicalement ien ficelé, sans parler de la qualité des paroles…