Après un New Grids déjà foutraque et étincelant, truffé de ritournelles surprenantes de maturité mais porteuses d’une naïveté et d’une innocence dont résultait le meilleur, les jeunots Coming Soon récidivent avec un opus tout aussi probant.
On navigue ici entre rock bourru, jouissif et distingué (excellent « Walking » en ouverture), folk délicat ou déglingué et blues détourné, et le tout trouve sa cohérence au beau milieu de ces orientations.
Les Coming Soon retombent en effet toujours sur leurs pieds, en dépit d’un contenu hétéroclite et éclectique, mais ayant pour qualité première d’afficher une qualité constante et une inspiration renversante, ceci à partir de trois fois rien si ce n’est une kyrielle de bonnes idées et une passion jamais démentie.
Sur « Back seat« , l’allant du groupe conjugué à des velléités mélodiques dignes des plus grands fait merveille et ce morceau permet de se rendre compte de leur habileté à marier attitude racée et élans plus « urgents », tout en se réservant des moments d’accalmie plus nettement folk ou bluesy (superbe « Weather changes« ).
On pense à Dionysos (« Manners and education« ) et Coming Soon impose en certaines occasions un univers quasi-enfantin, doté de sonorités en appelant à cette période de l’existence, tandis que la palette d’instruments utilisés permet une variété bienvenue et la survenue de climats différents. Jamais l’ennui ne s’installe, bien au contraire, et tous les titres suscitent un intérêt certain, comme ce « Steel wire » aux débuts sereins, qui s’embarque ensuite dans une accélération de bon aloi pour l’instant d’après faire retomber le tempo avec une belle maîtrise.
Ou juste après, « Love in the afternoon » et sa dualité vocale enjoleuse que viennent orner des sons inédits et bien sentis.
Les rythmes guillerets alliés à ces entrelacs vocaux délicieux (un « School trip bus crash » génialissime) font mouche et dans la minute qui suit, une ambiance plus déliée (« Pillow talk« ) charme à nouveau sans rémission.
C’est aussi le cas quand le groupe appuie sur la pédale rock (« Moonchild« , aussi enthousiasmant que le « Walking » introductif), pour revenir sur le titre suivant à des penchants folk affichant la même sincérité (« Minor keys« ).
Un côté western, assez « cow-boy », se dégage de leurs compos (« Lower lip » et ses airs de French Cowboy et croyez-moi, le rapprochement est flatteur mais entièrement justifié).
Les guitares acides se frottent à des mélodies parfaites et soignées (« WU« ), puis adoucissent leur propos (« Wild catch« ) pour mettre en valeur une atmosphère folk de haute tenue.
Enfin, c’est de nouveau un climat plutôt feutré (« Sweetheart« ), bien que faussement tranquille, qui clôt les débats avec maestria et éradique le statut d »espoir d’un groupe plus que doué pour le faire accéder, avec un tel disque, à celui de valeur sure de notre scène. Les Coming Soon, avec l’insouciance de leur jeunesse, démontent les barrières entre les genres et s’ accaparent ceux-ci pour bâtir des morceaux imparables, aussi réfléchis et aboutis que spontanés dans leur exécution.
Superbe disque, point final.
On navigue ici entre rock bourru, jouissif et distingué (excellent « Walking » en ouverture), folk délicat ou déglingué et blues détourné, et le tout trouve sa cohérence au beau milieu de ces orientations.
Les Coming Soon retombent en effet toujours sur leurs pieds, en dépit d’un contenu hétéroclite et éclectique, mais ayant pour qualité première d’afficher une qualité constante et une inspiration renversante, ceci à partir de trois fois rien si ce n’est une kyrielle de bonnes idées et une passion jamais démentie.
Sur « Back seat« , l’allant du groupe conjugué à des velléités mélodiques dignes des plus grands fait merveille et ce morceau permet de se rendre compte de leur habileté à marier attitude racée et élans plus « urgents », tout en se réservant des moments d’accalmie plus nettement folk ou bluesy (superbe « Weather changes« ).
On pense à Dionysos (« Manners and education« ) et Coming Soon impose en certaines occasions un univers quasi-enfantin, doté de sonorités en appelant à cette période de l’existence, tandis que la palette d’instruments utilisés permet une variété bienvenue et la survenue de climats différents. Jamais l’ennui ne s’installe, bien au contraire, et tous les titres suscitent un intérêt certain, comme ce « Steel wire » aux débuts sereins, qui s’embarque ensuite dans une accélération de bon aloi pour l’instant d’après faire retomber le tempo avec une belle maîtrise.
Ou juste après, « Love in the afternoon » et sa dualité vocale enjoleuse que viennent orner des sons inédits et bien sentis.
Les rythmes guillerets alliés à ces entrelacs vocaux délicieux (un « School trip bus crash » génialissime) font mouche et dans la minute qui suit, une ambiance plus déliée (« Pillow talk« ) charme à nouveau sans rémission.
C’est aussi le cas quand le groupe appuie sur la pédale rock (« Moonchild« , aussi enthousiasmant que le « Walking » introductif), pour revenir sur le titre suivant à des penchants folk affichant la même sincérité (« Minor keys« ).
Un côté western, assez « cow-boy », se dégage de leurs compos (« Lower lip » et ses airs de French Cowboy et croyez-moi, le rapprochement est flatteur mais entièrement justifié).
Les guitares acides se frottent à des mélodies parfaites et soignées (« WU« ), puis adoucissent leur propos (« Wild catch« ) pour mettre en valeur une atmosphère folk de haute tenue.
Enfin, c’est de nouveau un climat plutôt feutré (« Sweetheart« ), bien que faussement tranquille, qui clôt les débats avec maestria et éradique le statut d »espoir d’un groupe plus que doué pour le faire accéder, avec un tel disque, à celui de valeur sure de notre scène. Les Coming Soon, avec l’insouciance de leur jeunesse, démontent les barrières entre les genres et s’ accaparent ceux-ci pour bâtir des morceaux imparables, aussi réfléchis et aboutis que spontanés dans leur exécution.
Superbe disque, point final.