Déjà repérés par le bais de leur premier album, porteur d’une identité et révélateur d’un esprit décalés et inventifs, et de leur apparition sur la compilation « Voyage » qui retrace la crème du courant psyché français (Aqua Nebula Oscillator, Turzi, Kill for Total Peace etc…), les Chicros enfoncent le clou de façon nette et définitive avec ce nouvel opus éclaté et pourtant d’une grande cohérence.
Comparés entre autres à Beck, Pavement ou encore les Beatles pour leur White album, les parisiens parviennent en effet à combiner le côté foutraque et bricolo du premier, les élans lo-fi et noisy des seconds et le psychédélisme doté de mélodies magnifiques des derniers. Ce faisant, il élabore un univers qui lui appartient entièrement, basé sur un brassage des styles étourdissant et maitrisé de bout en bout.
On trouve en effet, sur ce disque convaincant sur la bagatelle de dix-neuf titres, une pop finement ciselée, aux mélodies imparables, un rock, donc, lo-fi ou noisy, des embardées hip-hop dont l’une est consacrée à pervertir, il fallait l’oser, un titre des Dead Kennedys, un psychédélisme taillé dans la pop la plus pure qui soit…et bien d’autres choses encore. Et quelle que soit l’association réalisée, le résultat dépasse nos espérances. Ce disque, contrairement à certains qui, en exagérant la collision entre les genres, finissent par susciter un ennui fatal à l’auditeur, garde une cohérence renversante et captive jusqu’à la dernière seconde de « What I want? » qui ferme la marche. L’enchainement des titres, ceux-ci sautant du coq à l’âne avec le plus grand naturel, se fait sans dommages et même « Big daddy pimp jr« , très hip-hop, parvient à convaincre le réfractaire que je suis depuis toujours vis-à-vis de ce style, et ce malgré une ouverture dont j’essaye de ne pas me départir. C’est dire la qualité du rendu…
Synthés tourbillonnants, rythmes « vrais » ou plus..synthétiques, atmosphère apaisée, morceaux compacts et rapides, coloration folk ou spatiale; peu importe le chemin emprunté. On sait qu’à l’arrivée, le charme opérera et de cet ensemble fringuant et génialement bancal ne peut être dissocié tel ou tel titre.
Cet opus, bien nommé dans le sens où il évoque autant la diversité imposée par la radio que le « zappage stylistique » qu’elle nous apporte, confirme donc les promesses ébauchées par les apparitions antérieures du groupe, et trouve sa place à la croisée des genres, à part de tout autre oeuvre un tant soit peu conventionelle.
Partant de là, je conclurai en vous conseillant sa découverte sans tarder, et une écoute qui, si elle peut de prime abord vous dérouter, finira par générer une dépendance durable.
Comparés entre autres à Beck, Pavement ou encore les Beatles pour leur White album, les parisiens parviennent en effet à combiner le côté foutraque et bricolo du premier, les élans lo-fi et noisy des seconds et le psychédélisme doté de mélodies magnifiques des derniers. Ce faisant, il élabore un univers qui lui appartient entièrement, basé sur un brassage des styles étourdissant et maitrisé de bout en bout.
On trouve en effet, sur ce disque convaincant sur la bagatelle de dix-neuf titres, une pop finement ciselée, aux mélodies imparables, un rock, donc, lo-fi ou noisy, des embardées hip-hop dont l’une est consacrée à pervertir, il fallait l’oser, un titre des Dead Kennedys, un psychédélisme taillé dans la pop la plus pure qui soit…et bien d’autres choses encore. Et quelle que soit l’association réalisée, le résultat dépasse nos espérances. Ce disque, contrairement à certains qui, en exagérant la collision entre les genres, finissent par susciter un ennui fatal à l’auditeur, garde une cohérence renversante et captive jusqu’à la dernière seconde de « What I want? » qui ferme la marche. L’enchainement des titres, ceux-ci sautant du coq à l’âne avec le plus grand naturel, se fait sans dommages et même « Big daddy pimp jr« , très hip-hop, parvient à convaincre le réfractaire que je suis depuis toujours vis-à-vis de ce style, et ce malgré une ouverture dont j’essaye de ne pas me départir. C’est dire la qualité du rendu…
Synthés tourbillonnants, rythmes « vrais » ou plus..synthétiques, atmosphère apaisée, morceaux compacts et rapides, coloration folk ou spatiale; peu importe le chemin emprunté. On sait qu’à l’arrivée, le charme opérera et de cet ensemble fringuant et génialement bancal ne peut être dissocié tel ou tel titre.
Cet opus, bien nommé dans le sens où il évoque autant la diversité imposée par la radio que le « zappage stylistique » qu’elle nous apporte, confirme donc les promesses ébauchées par les apparitions antérieures du groupe, et trouve sa place à la croisée des genres, à part de tout autre oeuvre un tant soit peu conventionelle.
Partant de là, je conclurai en vous conseillant sa découverte sans tarder, et une écoute qui, si elle peut de prime abord vous dérouter, finira par générer une dépendance durable.