A l’heure actuelle et compte-tenu de sa notoriété dans les milieux avertis, mais aussi de se reconnaissance tant publique que médiatique, et enfin de la haute tenue de sa discographie, il me semble déplacé de présenter le rockeur havrais. L’honorer serait plus juste et c’est ce que ce nouveau disque, remonté et plutôt vigoureux, va me permettre de faire.
Gorgé de soul et de blues, notamment dans la voix, ce « Time to blast » bien nommé est un superbe exercice de rock’n’roll franc et démaquillé, à l’opposé du rock édulcoré servi par des artistes pouvant pourtant se targuer d’une longévité quasi-égale.
En onze morceaux, il impose la patte Roberto Piazza ,aka Little Bob , et distile ce son à la fois finement travaillé et brut dans son expression. Le poids des années n’a aucune prise sur le vétéran et dès « The phone call« , on comprend que jusqu’au terme de l’album, c’est à un véritable feu d’artifice que nous allons être conviés. Le tempo, alerte, porte ce premier titre vers les sommets, de même qu’un orgue aussi génial que celui du « Blah blah blah » des picards de KING SIZE et des guitares tranchantes, puis « Big boy walking« , plus massif et tout aussi imparable, prend le relais avec brio. Et quand LITTLE BOB se met en tête de modérer sa fougue, la brillance de « Take it as it comes » achève toute forme de concurrence.
Dans les moments les plus vigoureux comme dans ses superbes envolées plus apaisées, il fait mouche et égale se ssources d’inspiration, dont Lemmy et Marianne Faithfull. Encanaillé (un « Ringolevio is far away » de haute volée), il n’en oublie pas pour autant la mélodie et dote certaines chansons d’un piano, et d’un orgue, eux aussi primordiaux (« Shamad« , ou « The scream inside » aux accélérations délectables).
« If you gotta go » aborde ensuite un registre plus directement émotionnel, peut-être moins intéressant mais plutôt réussi, puis la puissance des guitares est à nouveau de mise sur « Long was the road » et ses légères inflexions funky. La diversité est donc de mise et sert l’intérêt de cet opus déja convaincant, et dnt les thématiques liées à ses textes suscitent elles aussi une certaine attention.
En fin d’album, « I’m alive » et son mid-tempo séduisant, un « Guilt » simultanément sensuel et acoquiné, parfait alliage entre puissance et sensibilité, confirment l’impression de perfection laissée par les morceaux précédents.
Enfin, c’est un « Devil got my woman (I’d rather be the devil) » très bluesy, très soul aussi, qui ferme la marche en imposant un climat sous-tendu par une instrumentation sur la brêche. Et dès les dernières secondes de ce morceau, la plaisir est tel qu’on revient de façon récurrente à ce contenu sans failles, à ce disque salutaire dans le sens où il remet les pendules à l’heure et rappele à tous, si cela était encore nécessaire, l’importance et l’influence d’artistes « installés » comme LITTLE BOB.
Excellent disque.
Gorgé de soul et de blues, notamment dans la voix, ce « Time to blast » bien nommé est un superbe exercice de rock’n’roll franc et démaquillé, à l’opposé du rock édulcoré servi par des artistes pouvant pourtant se targuer d’une longévité quasi-égale.
En onze morceaux, il impose la patte Roberto Piazza ,aka Little Bob , et distile ce son à la fois finement travaillé et brut dans son expression. Le poids des années n’a aucune prise sur le vétéran et dès « The phone call« , on comprend que jusqu’au terme de l’album, c’est à un véritable feu d’artifice que nous allons être conviés. Le tempo, alerte, porte ce premier titre vers les sommets, de même qu’un orgue aussi génial que celui du « Blah blah blah » des picards de KING SIZE et des guitares tranchantes, puis « Big boy walking« , plus massif et tout aussi imparable, prend le relais avec brio. Et quand LITTLE BOB se met en tête de modérer sa fougue, la brillance de « Take it as it comes » achève toute forme de concurrence.
Dans les moments les plus vigoureux comme dans ses superbes envolées plus apaisées, il fait mouche et égale se ssources d’inspiration, dont Lemmy et Marianne Faithfull. Encanaillé (un « Ringolevio is far away » de haute volée), il n’en oublie pas pour autant la mélodie et dote certaines chansons d’un piano, et d’un orgue, eux aussi primordiaux (« Shamad« , ou « The scream inside » aux accélérations délectables).
« If you gotta go » aborde ensuite un registre plus directement émotionnel, peut-être moins intéressant mais plutôt réussi, puis la puissance des guitares est à nouveau de mise sur « Long was the road » et ses légères inflexions funky. La diversité est donc de mise et sert l’intérêt de cet opus déja convaincant, et dnt les thématiques liées à ses textes suscitent elles aussi une certaine attention.
En fin d’album, « I’m alive » et son mid-tempo séduisant, un « Guilt » simultanément sensuel et acoquiné, parfait alliage entre puissance et sensibilité, confirment l’impression de perfection laissée par les morceaux précédents.
Enfin, c’est un « Devil got my woman (I’d rather be the devil) » très bluesy, très soul aussi, qui ferme la marche en imposant un climat sous-tendu par une instrumentation sur la brêche. Et dès les dernières secondes de ce morceau, la plaisir est tel qu’on revient de façon récurrente à ce contenu sans failles, à ce disque salutaire dans le sens où il remet les pendules à l’heure et rappele à tous, si cela était encore nécessaire, l’importance et l’influence d’artistes « installés » comme LITTLE BOB.
Excellent disque.