Xavier PLUMAS en solo, une escapade dans les grands espaces Sarthois sans son groupe TUE-LOUP, le groupe le plus énigmatique de la scène française, et son chanteur guitariste avec son premier album solo « La gueule du cougouar » n’en est pas moins énigmatique.
Xavier PLUMAS s’autorise donc une petite sortie, on retrouve dans ce disque tout ce qui fait la beauté étrange et le charme des chansons qu’il compose avec son groupe, avec un côté plus épuré mais rempli d’autres atmosphères, peut être plus évaporées, même si musicalement on reste sur les sentiers empruntés.
De la musique folk, oui, avec toujours des titres en Français et d’autres en Anglais, la langue ne semble pas être un problème pour Xavier PLUMAS qui manie les deux avec dextérité et surtout force de sonorité, on ne se rend pas vraiment compte d’un titre à l’autre lorsqu’il change d’idiome.
Pour un peu ou pourrait croire que Xavier PLUMAS habite sur la montagne en face de celle de Neil YOUNG et que Léonard COHEN cherche une collocation.
Les balades sont mélancoliques à souhait et les arpèges égrénent le spleen, on est toujours prêt à le suivre, de la Sarthe jusqu’à l’océan, ça coule toujours de source, le thème de l’eau étant relativement présent : « Le secret des rivières », « Nos eaux profondes », « En zone inondable ».
Du folk, du qui colle aux doigts, oui encore et toujours, avec Xavier PLUMAS , chant-guitare et harmonica. Pour son premier disque solo, il s’est bien entouré, il a laissé faire ses amis et puis il a confié la réalisation à Gilles Martin (Dominique A, MIOSSEC)
Ces chansons sont remplies des grands espaces intérieurs de Xavier PLUMAS puisque toutes ont été enregistrées à la maison (on se demande s’il reste encore des studios dans ce bas monde), pour partir vers un autre horizon et nous revenir toujours avec une délectation de découvrir ce bel univers onirique, entre chien et tue-loup.
Xavier PLUMAS « La gueule du cougouar » – 2009
Le secret des rivières – Souiller la colombe – La danseuse et les charpentiers – Silice – I call your name – Nos eaux profondes – Prédation – Ne demanderai rien – Par la fenêtre – En zone inondable – La gueule du cougouar – Run for me –
Fab’