Duo de rock indé issu de Paris, Côme a bénéficié, pour ce EP, des services de la section rythmique de Stuck in the Sound, à savoir François Ernie et Arno Brodas, entre autres contributions. Et ma foi, ce gage de qualité débouche ici sur huit titres de haute tenue, d’obédience 90’s, lo-fi en diable, noisy aussi, et prenant en certaines occasions des atours folk (« As the lover you were« ) ou encore nerveusement dépouillés (« Cows« ).
Les Violent Femmes ne sont pas loin sur « Bandits« , qui évoque aussi, pour faire dans le plus « local », les franc-comtois de WAYWARD GENTLEWOMEN.
Ailleurs, on trouve une pépite folk-rock agitée et modérée par des breaks bienvenus (« Kill you« ), puis un titre aérien lui aussi bien ficelé, « Sorrow« , à la mélancolie communicative.
Passé ces bonnes surprises, l’effet se confirme et se poursuit sur « Grave« , merveille acoustique doté de jolies sonorités, puis sur « Paris« , alerte et bondissant, qui alterne les rythmes avec brio et fait dans le noisy en affichant une attitude 90’s parfaitement assumée.
Enfin, c’est « Tale« , posé et délicat, ensuite porteur d’une envolée de bon aloi, qui clôt les débats avec la même maestria que ses prédécesseurs, tout en confirmant la valeur d’un groupe qui, s’il trouve ses origines dans le rock des Pavement et autres Sebadoh, n’en affiche pas moins une diversité exemplaire, qui jamais ne nuit à sa qualité.
Au contraire, elle assied et entérine son identité, le confirmant dans son statut d’espoir de la scène hexagonale.
A suivre de près donc, en attendant les prochaines productions dont personne ne doute qu’elles seront du même niveau que celle décrite en ces lignes.
Ah, j’allais oublier; pour les sceptiques ou les réfractaires, l’écoute est possible sur leur site; n’hésitez surtout pas!
Les Violent Femmes ne sont pas loin sur « Bandits« , qui évoque aussi, pour faire dans le plus « local », les franc-comtois de WAYWARD GENTLEWOMEN.
Ailleurs, on trouve une pépite folk-rock agitée et modérée par des breaks bienvenus (« Kill you« ), puis un titre aérien lui aussi bien ficelé, « Sorrow« , à la mélancolie communicative.
Passé ces bonnes surprises, l’effet se confirme et se poursuit sur « Grave« , merveille acoustique doté de jolies sonorités, puis sur « Paris« , alerte et bondissant, qui alterne les rythmes avec brio et fait dans le noisy en affichant une attitude 90’s parfaitement assumée.
Enfin, c’est « Tale« , posé et délicat, ensuite porteur d’une envolée de bon aloi, qui clôt les débats avec la même maestria que ses prédécesseurs, tout en confirmant la valeur d’un groupe qui, s’il trouve ses origines dans le rock des Pavement et autres Sebadoh, n’en affiche pas moins une diversité exemplaire, qui jamais ne nuit à sa qualité.
Au contraire, elle assied et entérine son identité, le confirmant dans son statut d’espoir de la scène hexagonale.
A suivre de près donc, en attendant les prochaines productions dont personne ne doute qu’elles seront du même niveau que celle décrite en ces lignes.
Ah, j’allais oublier; pour les sceptiques ou les réfractaires, l’écoute est possible sur leur site; n’hésitez surtout pas!